mercredi 31 mars 2010
Trail de la Vallée de Chevreuse
Bon, vu tout les "bobos" qui me pourissent la vie depuis 10 jours, il est plus sage de déclarer forfait pour ce week-end. Ca me fais suer (pour éviter les gros mots) d'être obligé de lever le pied alors que musculairement et psychologiquement, je me sentais plus que bien pour remettre le couvert sur les chemins qui m'avait vu faillir lors de l'Origole. C'était un peu ma revanche en somme...et j'ai du mal à me faire à l'idée de renoncer.
J'espère simplement ne pas avoir à attendre trop longtemps avant de pouvoir recommencer à courir.
Ce soir, RDV chez le medecin pour expertise du "mal", je n'ose imaginer ce qui me parait déjà comme une réalité, ma première fracture de fatigue...
dimanche 28 mars 2010
20/03/2010 - Ecotrail de Paris
Vendredi 19 Mars 2010
Après une longue et douloureuse préparation, merci la tendinite, nous voici enfin à J-1 de ce premier objectif de l’année.
Accompagné par mes collègues d’Intertechnique (nous sommes 10 cette année), nous allons récupérer nos dossards, comme l’année dernière, sous le chapiteau dressé pour l’occasion sous la Tour Eiffel. Une légère inquiétude lorsque nous voyons une queue jusque dehors, heureusement vite balayée par un mouvement de foule avançant vers l’intérieur, ouf le retrait vient juste d’ouvrir…
C’est un peu la cohue sous la tente, les stands d’exposants finissent de s’installer et les bénévoles de l’organisation sont sous pression, il faut dire que cette année, en plus des 1500 trailers (1576 pour être précis) pour le 80km, ils ont à gérer aussi 1000 autres trailers pour le 50km. J ‘avais donc une petite crainte concernant l’attente pour récupérer mon dossard mais finalement tout se goupille pas trop mal du fait surtout qu’ils ne contrôlent pas les sacs. Vu l’affluence, c’était plutôt une bonne chose.
Je suis interpellé dans la queue : « salut, Bruno, comment vas tu ?? », c’est Marc Labbé, le gentil organisateur du trail des Fauvettes, on échange 2 mots, il participe aussi, sympa… Je signe la charte éthique du trail, éco citoyenneté oblige et obtiens en échange mon dossard, puce, bracelet et tout le toutim…
75, ma place de l’an dernier et donc mon dossard pour cette année, ça met la pression !!
Un petit tour au travers des différents stands, pour faire les dernières emplettes, 4 tubes Overstim pour ma part et hop à demain la Tour Eiffel !
Samedi 20 Mars 2010
Des trombes d’eaux se sont abattues vers 7h du matin, ça n’augure rien de bon pour la journée classée la plus médiocre de la semaine, chouette !! Je ne préfère pas penser au pire, si jamais on se fait rincer dès le départ, ça va être un carnage.
Gatosport en guise de petit dèj, je finis de préparer mon « paquetage », un change complet ou pas ? La température est super douce, 12°C ce matin mais 15 à 16°C prévu cet après midi, j’opte pour une paire de chaussette et un maillot en rabe + les manchettes.
Le sac pèse au final 3,2kg avec la poche à eau, ce qui est déjà pas mal à trimballer pendant 80 bornes, les épaules vont morfler !!
11h45, départ pour la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, je retrouve mes collègues Bruno, Jean Pierre et Nicolas dont c’est sa première tentative d’Ultra.
Il y a du monde partout, des oies aussi !!
C’est sympa, il y a ceux qui s’échauffent en faisant des petits sprints… d’autres qui se rassemblent pour prendre la pause Kikourou autour de notre bagnard du trail, Laurent, un type en or.
On voit passer les ténors : Gault, Breuil, Vierder et les féminines Maud Giraud et Laurence Klein, on sent bien qu’on court pas pour la même chose, eux visent la gagne, nous c’est plutôt pour finir du mieux qu’on peut mais c’est aussi ce mélange là qui est sympa à retrouver sur un trail.
Je dépose mon sac « poubelle » de change qui transitera jusqu'à l’arrivée, belle logistique au passage car ça ressemble à un gros schmilblick vu de l’extérieur.
12h15, on rejoint le sas, je règle le volume de mon Ipod, capte les satellites de mon GPS, ajuste une dernière fois les brides de mon sac à dos, regarde derrière moi, personne…! On est sur la dernière ligne, un challenge de plus à relever, rattraper le plus de monde possible…
12h30, Partez !!
Un petit frisson comme à chaque fois qu’on prend le départ d’une course qu’on a imaginé depuis plusieurs semaines, plusieurs mois déjà. Chacun prend son petit rythme en direction du sentier longeant le bord de l’étang de la base de loisir. Ca bouchonne……après seulement 5 petites minutes de course à la faveur d’un rétrécissement, malgré tout pas d’inquiétude à avoir, la route sera longue, alors marcher maintenant ou dans 50km, pas grande importance !!
J’ai du mal à prendre mon allure sur ce tour de la base car je ne fais que slalomer entre les petits groupes. Pas mal de trailers s’arrêtent déjà pour retirer leur coupe-vent ou autre polaire, un peu logique il doit faire pas loin de 14-15°C. Enfin la sortie, ça commence à s’étirer et j’ai du déjà doubler la moitié de la troupe… Comme l’année dernière on reprend la passerelle enjambant la voie ferrée et l’effet de rebond est toujours aussi impressionnant, on se fait secouer de haut en bas avec l’impression qu’on va se faire éjecter !
Puis c’est la traversée de la gare de St Quentin et de ses Parc amenant doucement vers les étangs de la minière.
Je rejoins une silhouette familière, c’est Gilles Vermillon, l’organisateur du trail des Fauvettes, on s’encourage mutuellement et je reprends ma progression, on commence à trouver quelques singles boueux mais rien de bien méchant, c’est même plutôt bénéfique car moins douloureux pour les articulations, ça a son importance sur la longueur. Pas de grosses difficultés, à part une ou deux bosses, je monte tout en trottinant. Nous voici déjà en vu du ravitaillement de Buc qui marque le vingtième kilomètre.
D’où on arrive, on aperçoit les coureurs qui repartent, ce ne sont plus des groupes mais plutôt des gars isolés, je dois commencer à me rapprocher de la tête. J’ai rattrapé Didier Le Dreo, un copain de mon collègue Bruno, juste avant le ravito, il a bien tartiné, il me dit qu’Henri est bien plus loin devant. Henri De Pascalin, c’est toujours un peu mon « rival » en course car on a à peu près la même allure, il m’avait collé ½ heure en 2009 et il à l’air d’être reparti pour la même performance.
Buc : 20éme km ; 1h51 ; 228éme/1576
Je retrouve Bertrand comme l’année dernière, ça fait toujours plaisir de voir une tête familière lorsqu’on s’embarque sur plusieurs heures d’efforts. Pendant que je mange du saucisson, fromage, chocolat (cool les mélanges !!), du coin de l’œil je vois Didier repartir après un ravitaillement éclair, Bertrand me rempli ma poche à eau, j’ai bien pris soin de boire toutes les 10/15min car vu la température, la déshydratation est rapide, j’ai dû boire plus d’1 litre sur ces 20 premiers kilomètres, une vrai performance pour moi !! Quelqu’un m’interpelle sur ma droite, c’est Dominique Dujardin, un cycliste reconverti comme moi !! On papote 2 sec devant le ravito, il a couru un peu avec la tête de course et à priori ça allait très vite… pas étonnant vu les têtes d’affiches présentes. On décide de repartir ensemble pour poursuivre la conversation, ça fait déjà pas loin de 5 min passé à ce ravito, faut pas trop s’attarder mais j’ai préféré bien en profiter car le prochain ravitaillement ne se fera qu’au 53ème Km, c’est donc une étape décisive pour la suite !! Dom me dit qu’il s’arrêtera à Versailles car il doit faire le marathon de Paris comme guide à Olivier Donval, un cycliste mal voyant. Bon courage les gars !! Je le quitte dans une bosse ou je préfère continuer sur mon rythme et garder en ligne de mire la possibilité de pouvoir descendre sous les 8 heures. Et en fait pour l’instant, ça ne va pas trop mal, j’ai l’impression de bien gérer, je prends un gel (j’alterne gel antioxydant et energix d’Overstim) toutes les heures et je continue de mélanger le salé au sucré avec du saucisson, des Tucs et des abricots secs.
J’essai d’allonger un peu ma foulée par rapport à celle plus économique que j’avais pendant la préparation, mais j’évite aussi de lever les jambes trop haut lors de franchissement de tronc d’arbre par exemple pour éviter d’appeler une crampe !!
Vers le trentième, je retrouve Didier mal en point, il accuse le coup, son ravitaillement trop rapide risque de lui jouer des tours, il me dit qu’il lève le pied en attendant que ça revienne.
Je passe Versailles Porchefontaine et enchaine par le bois de Vélizy qui nous ramène vers la forêt de Meudon. Le passage de la passerelle au dessus de la N118 est un point de repère pour moi car je sais qu’on rentre dans la partie un peu plus difficile d’un point de vu dénivelé avec quelques côtes très pentues.
J’arrive après un moment sur le croisement indiquant la séparation entre le 50 et le 80, tout droit une pente douce pour continuer sur le 50, à droite, un mur !!! Pour le 80, si quelqu’un a pu monter en courant, c’est un super héro !!!
Le parcours a quelque peu évolué par rapport à l’année dernière car j’ai un moment l’impression de prendre un chemin à l’inverse de l’an dernier et depuis bien ¼ d’heure, je cours tout seul, plus personne en point de mire, derrière c’est le désert, houlàla ça sent mauvais et j’ai le désagréable sentiment de m’être planté de chemin, j’essai de me rappeler si j’ai pas passé une bifurcation ou loupé un balisage… pourtant je suis toujours la rubalise !!!! ça y est, à tous les coups j’ai pris le parcours du 50km à l’envers !!! un gros stress m’envahit d’un coup, c’est pas possible, pas un plantage, les boules !!!!! Pas du tout envie de repartir dans l’autre sens… et puis d’un coup, après un virage, la délivrance, j’aperçoit enfin un coureur… ça me rebooste et je passe la seconde !! On arrive alors dans le domaine de l’observatoire de Meudon, d’où la nouveauté du parcours.
Je remonte encore pas mal de trailers qui me semblent commencer à pas mal piocher, ça marche, ça trottine, moi je m’arrête mais c’est pour faire une photo car depuis l’esplanade on a une super vue sur tout Paris et la Tour Eiffel qui paraît encore bien loin…
Je repart aussi sec et double ceux qui m’avait repasser pendant mon arrêt, ils ont dû me prendre pour un fou !! Je suis en plein dans une phase euphorique où tout marche comme une mécanique bien huilée, pas de douleurs particulières, je suis super lucide et tout va pour le mieux en attendant le coup de moins bien qu’on essaie toujours de retarder au maximum.
Passage du point de contrôle « volant » au 47éme km, RAZ
Je sais que dans 3km, je devrais arriver sur le ravitaillement de Chaville et ça va faire du bien de pouvoir faire une petite pause. Je continue sur une bonne allure, ma moyenne a grimpé depuis le ravitaillement de Buc.
Mon GPS indique maintenant un peu plus de 51km et toujours pas de ravito ?? ça m’inquiète pas plus que ça et je continue à ramasser les gars petit groupe par petit groupe et j’arrive sur un long faux plat montant où l’on peut apercevoir des suiveurs sur le haut, ça y est je me souviens que c’est le final avant le ravito, ça me motive un peu plus et je monte en trottinant alors que certains marchent.
Chaville : 53éme km ; 4h53 ; 47éme/1481
Comme l’année dernière les bénévoles sont aux petits soins et je les remercie encore. Ils me libèrent de mon sac pour faire le « plein » en liquide pendant que je me dirige sur les tables. Je jette mon dévolu sur le salé, toujours saucisson et fromage pour couper avec le sucré apporté essentiellement par mes gels Overstim. On me propose à boire, « bien volontiers », zut mon super eco-gobelet est dans mon sac !!! Oui car cette année, l’organisation a supprimé les gobelets plastique dans un soucis écologique pour limiter les déchets, bonne initiative. Je récupère mon sac plein et donc mon gobelet, 2 verres de Coca, ça fait super du bien lorsqu’on vient de se farcir 30 bornes à l’eau !! J’en profite aussi pour passer à la tente d’à côté pour goûter la soupe et ne pas rester sur la mauvaise expérience de 2009 où celle ci avait quelque peu un goût de cramer ! Bonne surprise, elle est excellente, avec du vermicelle, ça fait un bien fou, je félicite le chef après l’avoir un peu vanner sur l’année dernière. Du café et du thé sont aussi au buffet.
Je m’apprête à repartir lorsque j’aperçois Henri arriver, il a pris un bon coup de bambou semble t-il. Allez hop, après qu’un bénévole m’ait dit qu’il ne pourrait courir au delà du marathon (tout est dans la tête !!), je relance la machine sans trop peiné (je me souviens être déjà bien endolori au même endroit en 2009). On sort des sous bois pour descendre dans Ville d’Avray et remonter de l’autre côté, c’est d’ailleurs assez raide !! Les kilomètres suivants sont pour moi les plus sympa, c’est une succession de montagnes russe sur un petit single-track où les rayons du soleil rasant donne une super lumière au site.
Le passage le long d'un étang dominé par un restaurant qui m'a pas l'air mal aussi(faudra que je regarde ça de plus près...)
J’arrive déjà dans la dernière bosse avant d’arriver au Haras de Jardy, j’aperçois Bertrand m’attendant en haut, il finit les derniers mètres en courant à côté de moi : « Freire a gagner Milan-San Remo », il a vu la course pendant mon étape entre Buc et ici, ça change un peu de la course à pied !!!
Je bifurque sur la gauche pour contourner le terrain d’entrainement des chevaux, au passage il faut jouer l’équilibriste sur les parois d’un abreuvoir posé au milieu du chemin et l’obstruant, les plus fatigués risque de maudire l’organisateur. La borne éclairée du 63éme km est en vue.
Haras de Jardy : 63éme km ; 6h10 ; 39éme/1352
Bertrand lui a coupé et me prépare mon ravitaillement. Tout va toujours pour le mieux, je lui dit que ça fait un moment que je cours plutôt seul, seulement une trentaine de concurrents sont déjà passés me confirme t-il. Cool !! Je ne perds pas trop de temps car je vise toujours – de 8h, prends encore quelques rondelles de saucisson pour finir et repars de plus belle.
6km à parcourir pour rejoindre le prochain ravitaillement dans le Parc de St Cloud, un gars « anglophone » (je l’ai entendu au téléphone…) m’a doublé avant Marne la Coquette et la propriété de Johnny, et maintenant je lui colle au basque, pas question de laissé filé la moindre place. Il est sous pression 20 mètres devant moi car il se retourne régulièrement pour voir s’il me largue !!! On arrive rapidement sur l’esplanade du Parc de St Cloud où l’on domine tout Paris, c’est somptueux.
Parc de St Cloud : 69éme km ; 6h42 ; 37éme/1127
Mon adversaire du moment vient de s’arrêter, moi je fais le choix de continuer, mes réserves sont encore bonnes et je dois avoir aussi plus d’un litre dans ma poche à eau. Je marche juste deux minutes pour attraper mon brassard fluo et ma frontale dans mon sac. La luminosité a maintenant bien baissé. Comme l’année dernière au même endroit, le final se fera à la frontale.
La descente vers les quais est toujours aussi éreintante, c’est une série de lacet, on dirait un col. On descend sous le Pont de Sevres et c’est parti pour la zone la plus « chiante » car on retrouve le bruit, les voitures, les lumières et surtout le bitume, ça fracasse !! D’un seul coup j’ai un gros coup de moins bien, les jambes ne répondent plus comme dans les sous bois, j’arrive pas à dérouler et j’ai l’impression de subir chaque impact au sol. Cerise sur le gâteau, après un temps super clément, la pluie fait son apparition !! Je pense à une courte averse hésitant à sortir mon imper si près du but, mais ça se transforme plutôt en déluge… Pas le choix, je le sors et l’enfile sans m’arrêter de courir, je suis déjà mouillée dessous mais ça protègera toujours un peu plus !!
J’arrive sur le pont d’Issy les Moulineaux et d’un seul coup c’est un grand moment de solitude, j’ai perdu la trace ou plutôt la rubalise !!! Qu’est ce que c’est que ce bordel !! Je vois aucun bénévole pour traverser la route en direction de l’Ile St Germain comme l’année dernière, je prends l’initiative de me diriger quand même vers l’entrée mais une fois arrivé à 10 mètres, personne !! Les pulsations repartent à 100 à l’heure, demi-tour je repars sur le pont pour récupérer les dernières marques repérées, je les retrouve en regardant sous le pont… aie aie aie, il fallait faire une boucle en contournant un bâtiment pour passer sous le pont et arriver… devant la même entrée où j’étais y’a 5 minutes mais j’avais pas vu le vigile caché derrière un poteau. La rage !!! Combien de temps j’ai pu perdre et surtout combien de places ??!!
Je cours maintenant sur le petit sentier de l’Ile St Germain, toujours aussi agréable. A la sortie, la Tour Eiffel n’a jamais été aussi proche mais qu’est ce que ça paraît long encore.
Une vilaine douleur fait son apparition à la cheville !! Peut être une nouvelle tendinite… en tout cas de ce côté là j’aurais été tranquille avec celle à mon genou, rien senti !!
Vraiment pas transcendant de courir le long de la route où on manque de se faire arroser par les voitures roulant dans les flaques !!
Encore quelques centaines de mètres pour en terminer, je passe le quai André Citroën mais un peu plus loin à ma grande surprise, on fait un demi-tour pour remonter à la « surface », ils jouent avec nos nerfs, on traverse un pont pour redescendre sur une petite Ile dont j’ignore le nom (celle où il y a la mini statue de la liberté). L’organisateur a vraiment voulu corriger la distance par rapport à l’année dernière (77km au GPS). Je rattrape un dernier concurrent qui est à la dérive et me voici enfin à portée des marches remontant sur l’esplanade de la Tour Eiffel. J’appelle Virginie pour l’informer de mon arrivée imminente mais elle me dit de ralentir !!! Ouais je vais aller prendre un café aussi !!! En fait je l’ai prise un peu de cours et elle est encore dans la queue pour monter au premier étage avec les filles et mon beau père. Heureusement, tout est bien qui finit bien !!, la situation se débloque et elle attaque la montée alors que je traverse le chapiteau en passant sur la traditionnelle estrade devant les coureurs et accompagnateurs déjà arrivés, puis il faut encore rejoindre le pilier en passant au milieu des spectateurs où se trouve d’ailleurs Patrick et Régine qui ont fait le 50km un peu plus tôt dans la journée, un petit encouragement et je me présente au contrôle « vigipirate » de mon sac à dos, la remise du ticket et je me lance dans les premières marches.
Je rattrape un groupe de touristes que je mets un peu de temps à doubler. Ces marches sont assez traites car elles ne sont pas très hautes et on a du mal à trouver son rythme surtout qu’on en monte 15-20 avant d’arriver à un palier puis de tourner à 180° pour enchainer une autre série et ainsi de suite…370 à monter.
D’un seul coup je me retrouve derrière Virginie et Lise, la dernière de mes filles...
c’est les dernières marches, trop cool, on est super synchrone, Loane la plus grande m’attend déjà sur la ligne d’arrivée avec mon beau père. J’en termine enfin, vanné mais heureux et satisfait de passer sous la barre des 8 heures. Un coureur termine juste derrière moi, c’est Sebastien Lefevre, le vainqueur de l’Origole 2009 et du trail du Glazig cette année. La grande classe !!! C’est lui que j’ai doublé sur les quais… il a dû batailler devant avant de prendre un bon coup de bambou et de terminer comme il a pu.
1er étage de la Tour Eiffel : 80éme km ; 7h50’13 ; 39éme/1252
La pression retombée, je suis une vrai loque et il faut encore attendre au moins ½ heure pour descendre par l’ascenseur.
Je rejoint le gymnase pour récupérer mon sac de change, une douche puis retour au chapiteau pour manger un morceau même si l’appétit me manque. J’assiste pour le coup au podium féminin, Laurence Klein 5éme au scratch en 6h32, impressionnant !! devant Maud Giraud.
Bilan : Ultra positif, j’ai eu la sensation de bien gérer ma course du début à la fin, je termine bien lucide, pas surpris par une hypoglycémie, seulement une petite ampoule et un échauffement à la voute plantaire !!! Par contre, le point noire, c’est cette nouvelle douleur à la cheville… On verra après la semaine au ski qui débute….demain ! Un peu de grand air pour récupérer plus vite avant peut être de se réaligner au départ du trail de la vallée de Chevreuse dans 15 jours.
Le classement
Après une longue et douloureuse préparation, merci la tendinite, nous voici enfin à J-1 de ce premier objectif de l’année.
Accompagné par mes collègues d’Intertechnique (nous sommes 10 cette année), nous allons récupérer nos dossards, comme l’année dernière, sous le chapiteau dressé pour l’occasion sous la Tour Eiffel. Une légère inquiétude lorsque nous voyons une queue jusque dehors, heureusement vite balayée par un mouvement de foule avançant vers l’intérieur, ouf le retrait vient juste d’ouvrir…
C’est un peu la cohue sous la tente, les stands d’exposants finissent de s’installer et les bénévoles de l’organisation sont sous pression, il faut dire que cette année, en plus des 1500 trailers (1576 pour être précis) pour le 80km, ils ont à gérer aussi 1000 autres trailers pour le 50km. J ‘avais donc une petite crainte concernant l’attente pour récupérer mon dossard mais finalement tout se goupille pas trop mal du fait surtout qu’ils ne contrôlent pas les sacs. Vu l’affluence, c’était plutôt une bonne chose.
Je suis interpellé dans la queue : « salut, Bruno, comment vas tu ?? », c’est Marc Labbé, le gentil organisateur du trail des Fauvettes, on échange 2 mots, il participe aussi, sympa… Je signe la charte éthique du trail, éco citoyenneté oblige et obtiens en échange mon dossard, puce, bracelet et tout le toutim…
75, ma place de l’an dernier et donc mon dossard pour cette année, ça met la pression !!
Un petit tour au travers des différents stands, pour faire les dernières emplettes, 4 tubes Overstim pour ma part et hop à demain la Tour Eiffel !
Samedi 20 Mars 2010
Des trombes d’eaux se sont abattues vers 7h du matin, ça n’augure rien de bon pour la journée classée la plus médiocre de la semaine, chouette !! Je ne préfère pas penser au pire, si jamais on se fait rincer dès le départ, ça va être un carnage.
Gatosport en guise de petit dèj, je finis de préparer mon « paquetage », un change complet ou pas ? La température est super douce, 12°C ce matin mais 15 à 16°C prévu cet après midi, j’opte pour une paire de chaussette et un maillot en rabe + les manchettes.
Le sac pèse au final 3,2kg avec la poche à eau, ce qui est déjà pas mal à trimballer pendant 80 bornes, les épaules vont morfler !!
11h45, départ pour la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, je retrouve mes collègues Bruno, Jean Pierre et Nicolas dont c’est sa première tentative d’Ultra.
Il y a du monde partout, des oies aussi !!
C’est sympa, il y a ceux qui s’échauffent en faisant des petits sprints… d’autres qui se rassemblent pour prendre la pause Kikourou autour de notre bagnard du trail, Laurent, un type en or.
On voit passer les ténors : Gault, Breuil, Vierder et les féminines Maud Giraud et Laurence Klein, on sent bien qu’on court pas pour la même chose, eux visent la gagne, nous c’est plutôt pour finir du mieux qu’on peut mais c’est aussi ce mélange là qui est sympa à retrouver sur un trail.
Je dépose mon sac « poubelle » de change qui transitera jusqu'à l’arrivée, belle logistique au passage car ça ressemble à un gros schmilblick vu de l’extérieur.
12h15, on rejoint le sas, je règle le volume de mon Ipod, capte les satellites de mon GPS, ajuste une dernière fois les brides de mon sac à dos, regarde derrière moi, personne…! On est sur la dernière ligne, un challenge de plus à relever, rattraper le plus de monde possible…
12h30, Partez !!
Un petit frisson comme à chaque fois qu’on prend le départ d’une course qu’on a imaginé depuis plusieurs semaines, plusieurs mois déjà. Chacun prend son petit rythme en direction du sentier longeant le bord de l’étang de la base de loisir. Ca bouchonne……après seulement 5 petites minutes de course à la faveur d’un rétrécissement, malgré tout pas d’inquiétude à avoir, la route sera longue, alors marcher maintenant ou dans 50km, pas grande importance !!
J’ai du mal à prendre mon allure sur ce tour de la base car je ne fais que slalomer entre les petits groupes. Pas mal de trailers s’arrêtent déjà pour retirer leur coupe-vent ou autre polaire, un peu logique il doit faire pas loin de 14-15°C. Enfin la sortie, ça commence à s’étirer et j’ai du déjà doubler la moitié de la troupe… Comme l’année dernière on reprend la passerelle enjambant la voie ferrée et l’effet de rebond est toujours aussi impressionnant, on se fait secouer de haut en bas avec l’impression qu’on va se faire éjecter !
Puis c’est la traversée de la gare de St Quentin et de ses Parc amenant doucement vers les étangs de la minière.
Je rejoins une silhouette familière, c’est Gilles Vermillon, l’organisateur du trail des Fauvettes, on s’encourage mutuellement et je reprends ma progression, on commence à trouver quelques singles boueux mais rien de bien méchant, c’est même plutôt bénéfique car moins douloureux pour les articulations, ça a son importance sur la longueur. Pas de grosses difficultés, à part une ou deux bosses, je monte tout en trottinant. Nous voici déjà en vu du ravitaillement de Buc qui marque le vingtième kilomètre.
D’où on arrive, on aperçoit les coureurs qui repartent, ce ne sont plus des groupes mais plutôt des gars isolés, je dois commencer à me rapprocher de la tête. J’ai rattrapé Didier Le Dreo, un copain de mon collègue Bruno, juste avant le ravito, il a bien tartiné, il me dit qu’Henri est bien plus loin devant. Henri De Pascalin, c’est toujours un peu mon « rival » en course car on a à peu près la même allure, il m’avait collé ½ heure en 2009 et il à l’air d’être reparti pour la même performance.
Buc : 20éme km ; 1h51 ; 228éme/1576
Je retrouve Bertrand comme l’année dernière, ça fait toujours plaisir de voir une tête familière lorsqu’on s’embarque sur plusieurs heures d’efforts. Pendant que je mange du saucisson, fromage, chocolat (cool les mélanges !!), du coin de l’œil je vois Didier repartir après un ravitaillement éclair, Bertrand me rempli ma poche à eau, j’ai bien pris soin de boire toutes les 10/15min car vu la température, la déshydratation est rapide, j’ai dû boire plus d’1 litre sur ces 20 premiers kilomètres, une vrai performance pour moi !! Quelqu’un m’interpelle sur ma droite, c’est Dominique Dujardin, un cycliste reconverti comme moi !! On papote 2 sec devant le ravito, il a couru un peu avec la tête de course et à priori ça allait très vite… pas étonnant vu les têtes d’affiches présentes. On décide de repartir ensemble pour poursuivre la conversation, ça fait déjà pas loin de 5 min passé à ce ravito, faut pas trop s’attarder mais j’ai préféré bien en profiter car le prochain ravitaillement ne se fera qu’au 53ème Km, c’est donc une étape décisive pour la suite !! Dom me dit qu’il s’arrêtera à Versailles car il doit faire le marathon de Paris comme guide à Olivier Donval, un cycliste mal voyant. Bon courage les gars !! Je le quitte dans une bosse ou je préfère continuer sur mon rythme et garder en ligne de mire la possibilité de pouvoir descendre sous les 8 heures. Et en fait pour l’instant, ça ne va pas trop mal, j’ai l’impression de bien gérer, je prends un gel (j’alterne gel antioxydant et energix d’Overstim) toutes les heures et je continue de mélanger le salé au sucré avec du saucisson, des Tucs et des abricots secs.
J’essai d’allonger un peu ma foulée par rapport à celle plus économique que j’avais pendant la préparation, mais j’évite aussi de lever les jambes trop haut lors de franchissement de tronc d’arbre par exemple pour éviter d’appeler une crampe !!
Vers le trentième, je retrouve Didier mal en point, il accuse le coup, son ravitaillement trop rapide risque de lui jouer des tours, il me dit qu’il lève le pied en attendant que ça revienne.
Je passe Versailles Porchefontaine et enchaine par le bois de Vélizy qui nous ramène vers la forêt de Meudon. Le passage de la passerelle au dessus de la N118 est un point de repère pour moi car je sais qu’on rentre dans la partie un peu plus difficile d’un point de vu dénivelé avec quelques côtes très pentues.
J’arrive après un moment sur le croisement indiquant la séparation entre le 50 et le 80, tout droit une pente douce pour continuer sur le 50, à droite, un mur !!! Pour le 80, si quelqu’un a pu monter en courant, c’est un super héro !!!
Le parcours a quelque peu évolué par rapport à l’année dernière car j’ai un moment l’impression de prendre un chemin à l’inverse de l’an dernier et depuis bien ¼ d’heure, je cours tout seul, plus personne en point de mire, derrière c’est le désert, houlàla ça sent mauvais et j’ai le désagréable sentiment de m’être planté de chemin, j’essai de me rappeler si j’ai pas passé une bifurcation ou loupé un balisage… pourtant je suis toujours la rubalise !!!! ça y est, à tous les coups j’ai pris le parcours du 50km à l’envers !!! un gros stress m’envahit d’un coup, c’est pas possible, pas un plantage, les boules !!!!! Pas du tout envie de repartir dans l’autre sens… et puis d’un coup, après un virage, la délivrance, j’aperçoit enfin un coureur… ça me rebooste et je passe la seconde !! On arrive alors dans le domaine de l’observatoire de Meudon, d’où la nouveauté du parcours.
Je remonte encore pas mal de trailers qui me semblent commencer à pas mal piocher, ça marche, ça trottine, moi je m’arrête mais c’est pour faire une photo car depuis l’esplanade on a une super vue sur tout Paris et la Tour Eiffel qui paraît encore bien loin…
Je repart aussi sec et double ceux qui m’avait repasser pendant mon arrêt, ils ont dû me prendre pour un fou !! Je suis en plein dans une phase euphorique où tout marche comme une mécanique bien huilée, pas de douleurs particulières, je suis super lucide et tout va pour le mieux en attendant le coup de moins bien qu’on essaie toujours de retarder au maximum.
Passage du point de contrôle « volant » au 47éme km, RAZ
Je sais que dans 3km, je devrais arriver sur le ravitaillement de Chaville et ça va faire du bien de pouvoir faire une petite pause. Je continue sur une bonne allure, ma moyenne a grimpé depuis le ravitaillement de Buc.
Mon GPS indique maintenant un peu plus de 51km et toujours pas de ravito ?? ça m’inquiète pas plus que ça et je continue à ramasser les gars petit groupe par petit groupe et j’arrive sur un long faux plat montant où l’on peut apercevoir des suiveurs sur le haut, ça y est je me souviens que c’est le final avant le ravito, ça me motive un peu plus et je monte en trottinant alors que certains marchent.
Chaville : 53éme km ; 4h53 ; 47éme/1481
Comme l’année dernière les bénévoles sont aux petits soins et je les remercie encore. Ils me libèrent de mon sac pour faire le « plein » en liquide pendant que je me dirige sur les tables. Je jette mon dévolu sur le salé, toujours saucisson et fromage pour couper avec le sucré apporté essentiellement par mes gels Overstim. On me propose à boire, « bien volontiers », zut mon super eco-gobelet est dans mon sac !!! Oui car cette année, l’organisation a supprimé les gobelets plastique dans un soucis écologique pour limiter les déchets, bonne initiative. Je récupère mon sac plein et donc mon gobelet, 2 verres de Coca, ça fait super du bien lorsqu’on vient de se farcir 30 bornes à l’eau !! J’en profite aussi pour passer à la tente d’à côté pour goûter la soupe et ne pas rester sur la mauvaise expérience de 2009 où celle ci avait quelque peu un goût de cramer ! Bonne surprise, elle est excellente, avec du vermicelle, ça fait un bien fou, je félicite le chef après l’avoir un peu vanner sur l’année dernière. Du café et du thé sont aussi au buffet.
Je m’apprête à repartir lorsque j’aperçois Henri arriver, il a pris un bon coup de bambou semble t-il. Allez hop, après qu’un bénévole m’ait dit qu’il ne pourrait courir au delà du marathon (tout est dans la tête !!), je relance la machine sans trop peiné (je me souviens être déjà bien endolori au même endroit en 2009). On sort des sous bois pour descendre dans Ville d’Avray et remonter de l’autre côté, c’est d’ailleurs assez raide !! Les kilomètres suivants sont pour moi les plus sympa, c’est une succession de montagnes russe sur un petit single-track où les rayons du soleil rasant donne une super lumière au site.
Le passage le long d'un étang dominé par un restaurant qui m'a pas l'air mal aussi(faudra que je regarde ça de plus près...)
J’arrive déjà dans la dernière bosse avant d’arriver au Haras de Jardy, j’aperçois Bertrand m’attendant en haut, il finit les derniers mètres en courant à côté de moi : « Freire a gagner Milan-San Remo », il a vu la course pendant mon étape entre Buc et ici, ça change un peu de la course à pied !!!
Je bifurque sur la gauche pour contourner le terrain d’entrainement des chevaux, au passage il faut jouer l’équilibriste sur les parois d’un abreuvoir posé au milieu du chemin et l’obstruant, les plus fatigués risque de maudire l’organisateur. La borne éclairée du 63éme km est en vue.
Haras de Jardy : 63éme km ; 6h10 ; 39éme/1352
Bertrand lui a coupé et me prépare mon ravitaillement. Tout va toujours pour le mieux, je lui dit que ça fait un moment que je cours plutôt seul, seulement une trentaine de concurrents sont déjà passés me confirme t-il. Cool !! Je ne perds pas trop de temps car je vise toujours – de 8h, prends encore quelques rondelles de saucisson pour finir et repars de plus belle.
6km à parcourir pour rejoindre le prochain ravitaillement dans le Parc de St Cloud, un gars « anglophone » (je l’ai entendu au téléphone…) m’a doublé avant Marne la Coquette et la propriété de Johnny, et maintenant je lui colle au basque, pas question de laissé filé la moindre place. Il est sous pression 20 mètres devant moi car il se retourne régulièrement pour voir s’il me largue !!! On arrive rapidement sur l’esplanade du Parc de St Cloud où l’on domine tout Paris, c’est somptueux.
Parc de St Cloud : 69éme km ; 6h42 ; 37éme/1127
Mon adversaire du moment vient de s’arrêter, moi je fais le choix de continuer, mes réserves sont encore bonnes et je dois avoir aussi plus d’un litre dans ma poche à eau. Je marche juste deux minutes pour attraper mon brassard fluo et ma frontale dans mon sac. La luminosité a maintenant bien baissé. Comme l’année dernière au même endroit, le final se fera à la frontale.
La descente vers les quais est toujours aussi éreintante, c’est une série de lacet, on dirait un col. On descend sous le Pont de Sevres et c’est parti pour la zone la plus « chiante » car on retrouve le bruit, les voitures, les lumières et surtout le bitume, ça fracasse !! D’un seul coup j’ai un gros coup de moins bien, les jambes ne répondent plus comme dans les sous bois, j’arrive pas à dérouler et j’ai l’impression de subir chaque impact au sol. Cerise sur le gâteau, après un temps super clément, la pluie fait son apparition !! Je pense à une courte averse hésitant à sortir mon imper si près du but, mais ça se transforme plutôt en déluge… Pas le choix, je le sors et l’enfile sans m’arrêter de courir, je suis déjà mouillée dessous mais ça protègera toujours un peu plus !!
J’arrive sur le pont d’Issy les Moulineaux et d’un seul coup c’est un grand moment de solitude, j’ai perdu la trace ou plutôt la rubalise !!! Qu’est ce que c’est que ce bordel !! Je vois aucun bénévole pour traverser la route en direction de l’Ile St Germain comme l’année dernière, je prends l’initiative de me diriger quand même vers l’entrée mais une fois arrivé à 10 mètres, personne !! Les pulsations repartent à 100 à l’heure, demi-tour je repars sur le pont pour récupérer les dernières marques repérées, je les retrouve en regardant sous le pont… aie aie aie, il fallait faire une boucle en contournant un bâtiment pour passer sous le pont et arriver… devant la même entrée où j’étais y’a 5 minutes mais j’avais pas vu le vigile caché derrière un poteau. La rage !!! Combien de temps j’ai pu perdre et surtout combien de places ??!!
Je cours maintenant sur le petit sentier de l’Ile St Germain, toujours aussi agréable. A la sortie, la Tour Eiffel n’a jamais été aussi proche mais qu’est ce que ça paraît long encore.
Une vilaine douleur fait son apparition à la cheville !! Peut être une nouvelle tendinite… en tout cas de ce côté là j’aurais été tranquille avec celle à mon genou, rien senti !!
Vraiment pas transcendant de courir le long de la route où on manque de se faire arroser par les voitures roulant dans les flaques !!
Encore quelques centaines de mètres pour en terminer, je passe le quai André Citroën mais un peu plus loin à ma grande surprise, on fait un demi-tour pour remonter à la « surface », ils jouent avec nos nerfs, on traverse un pont pour redescendre sur une petite Ile dont j’ignore le nom (celle où il y a la mini statue de la liberté). L’organisateur a vraiment voulu corriger la distance par rapport à l’année dernière (77km au GPS). Je rattrape un dernier concurrent qui est à la dérive et me voici enfin à portée des marches remontant sur l’esplanade de la Tour Eiffel. J’appelle Virginie pour l’informer de mon arrivée imminente mais elle me dit de ralentir !!! Ouais je vais aller prendre un café aussi !!! En fait je l’ai prise un peu de cours et elle est encore dans la queue pour monter au premier étage avec les filles et mon beau père. Heureusement, tout est bien qui finit bien !!, la situation se débloque et elle attaque la montée alors que je traverse le chapiteau en passant sur la traditionnelle estrade devant les coureurs et accompagnateurs déjà arrivés, puis il faut encore rejoindre le pilier en passant au milieu des spectateurs où se trouve d’ailleurs Patrick et Régine qui ont fait le 50km un peu plus tôt dans la journée, un petit encouragement et je me présente au contrôle « vigipirate » de mon sac à dos, la remise du ticket et je me lance dans les premières marches.
Je rattrape un groupe de touristes que je mets un peu de temps à doubler. Ces marches sont assez traites car elles ne sont pas très hautes et on a du mal à trouver son rythme surtout qu’on en monte 15-20 avant d’arriver à un palier puis de tourner à 180° pour enchainer une autre série et ainsi de suite…370 à monter.
D’un seul coup je me retrouve derrière Virginie et Lise, la dernière de mes filles...
c’est les dernières marches, trop cool, on est super synchrone, Loane la plus grande m’attend déjà sur la ligne d’arrivée avec mon beau père. J’en termine enfin, vanné mais heureux et satisfait de passer sous la barre des 8 heures. Un coureur termine juste derrière moi, c’est Sebastien Lefevre, le vainqueur de l’Origole 2009 et du trail du Glazig cette année. La grande classe !!! C’est lui que j’ai doublé sur les quais… il a dû batailler devant avant de prendre un bon coup de bambou et de terminer comme il a pu.
1er étage de la Tour Eiffel : 80éme km ; 7h50’13 ; 39éme/1252
La pression retombée, je suis une vrai loque et il faut encore attendre au moins ½ heure pour descendre par l’ascenseur.
Je rejoint le gymnase pour récupérer mon sac de change, une douche puis retour au chapiteau pour manger un morceau même si l’appétit me manque. J’assiste pour le coup au podium féminin, Laurence Klein 5éme au scratch en 6h32, impressionnant !! devant Maud Giraud.
Bilan : Ultra positif, j’ai eu la sensation de bien gérer ma course du début à la fin, je termine bien lucide, pas surpris par une hypoglycémie, seulement une petite ampoule et un échauffement à la voute plantaire !!! Par contre, le point noire, c’est cette nouvelle douleur à la cheville… On verra après la semaine au ski qui débute….demain ! Un peu de grand air pour récupérer plus vite avant peut être de se réaligner au départ du trail de la vallée de Chevreuse dans 15 jours.
Le classement
vendredi 26 mars 2010
Une bouffée d'air pur...
Rien de tel pour récupérer tranquillement...
Les courbatures sont passées en 3 jours, un record!! Par contre, elles ont laissées place aux douleurs: ma TFL légère au genou droit est toujours là, la petite nouvelle à la cheville gauche qui était assez forte en début de semaine conjugué à une périostite au tibia. Un vrai éclopé en somme.
Aujourd'hui il neige à mort mais les autres jours, c'était plutôt beau temps.
Les courbatures sont passées en 3 jours, un record!! Par contre, elles ont laissées place aux douleurs: ma TFL légère au genou droit est toujours là, la petite nouvelle à la cheville gauche qui était assez forte en début de semaine conjugué à une périostite au tibia. Un vrai éclopé en somme.
Aujourd'hui il neige à mort mais les autres jours, c'était plutôt beau temps.
dimanche 21 mars 2010
Ecotrail 2010
Ca y est j'ai fini !!!! Dans un temps de 7h50, à la 39éme place, une super performance pour moi et 20 min de mieux que l'année dernière. Le point noir, surement une nouvelle tendinite au niveau de la cheville apparu dans les 5 derniers km....
Demain matin, départ pour 1 semaine de vacances au ski pour récupérer un peu!! J'en profiterai pour faire mon CR pour que vous puissiez le découvrir rapidement...
Le classement provisoire à 00h15: ici
Moi je vais me coucher...
J'espere avoir internet en vacances sinon pas de news pendant 1 semaine...
A+
Demain matin, départ pour 1 semaine de vacances au ski pour récupérer un peu!! J'en profiterai pour faire mon CR pour que vous puissiez le découvrir rapidement...
Le classement provisoire à 00h15: ici
Moi je vais me coucher...
J'espere avoir internet en vacances sinon pas de news pendant 1 semaine...
A+
vendredi 19 mars 2010
Ecotrail J-1
Ca y est, cette fois c'est la dernière photo....2009, relaxation.....et on repart pour une nouvelle édition!!!
Le départ 2010 n'a jamais été aussi proche...
Le départ 2010 n'a jamais été aussi proche...
jeudi 18 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
14/03/2009 - Ecotrail de Paris
Après avoir un peu hésiter au vue de la distance kilométrique à effectuer et la charge d'entraînement à consacrer au détriment du vélo. Les récits de l'édition 2008 lu sur le Net me donne une formidable envie de devenir moi aussi Finisher en arrivant au 1er étage de la Tour Eiffel où je ne suis par ailleurs jamais montée.
Je m'inscrit donc le 05 Novembre 2008, le quota des 1000 participants étant rempli fin Novembre !!
C'est le début de l'aventure...
Après une coupure forcée d'un mois (TFL genou droit survenue a la suite de la course des 4 Châteaux de St Rémy les Chevreuse) avec 1 séance de mésothérapie le 16 Décembre. Je reprends tout doucement le 26 Décembre 2008 par 30 min de footing, histoire de voir si ma gentille TFL est toujours là!! Ca passe ou ça casse, et ça passe, je peux donc commencer tout doucement le planning que je me suis fixer, à savoir: 2x 30min la semaine et 45min/1h le samedi, le dimanche étant consacré à ma sortie de vélo (min 3h30).
10 Janvier 2009, Reblessure,grrrr!!!!, cette fois c'est mon genou gauche qui souffre du syndrome TFL. Après une sortie euphorique (11 de moyenne sur 1h15 de course) sur des chemin enneigé mais sur sol gelé, mon corps m'a rappelé à l'ordre, mon médecin me dit arrête la CaP et continue le vélo!!. Grosse interrogation quant à la suite des événements, la préparation voir la participation à l'Ecotrail risque d'être compromise... Je décide quand même de continuer et de m'octroyer 10 jours de coupure totale. La reprise est cette fois plus raisonnable, les entraînement seront vraiment basés sur le rythme prévu pour l'Ecotrail (10km/h de moyenne), le but étant de ne plus se blesser et surtout de ne pas compromettre non plus ma saison de vélo. Les semaines s'égrènent et mes temps de course à pied ne dépassent pas 1h, l'appréhension psychologique de la blessure est toujours présente.
Le mercredi 18 Février, je me décide à faire une sortie test avec mes 2 collègues Bruno et Jean Pierre inscrits eux aussi à l'Ecotrail. (Plaisir-Les Béviaires / 24km / 2h20 de course) Les 2-3 derniers km ont été un peu dure mais le rythme assez soutenu, grosse satisfaction par contre, pas de douleurs aux genoux!! Je vais pouvoir donc attaquer sereinement la dernière moitié de préparation.
A part les périostites récurrente, les 4 dernières semaines se dérouleront de cette manière: 1 fois 1heure + 1fois 30min/45min la semaine, 2h à 2h30 le samedi et 4h mini de vélo le dimanche. 3x1h la semaine à 15 jours de l'objectif et puis plus rien le dernière semaine, histoire de me refaire les jambes à neuf et aussi me redonner l'envie! Un sentiment de lassitude s'étant installer depuis quelques jours. Il est temps que le jour J arrive...
Vendredi 13 Mars: Retrait des dossards sous la Tour Eiffel dans un chapiteaux monté pour l'occasion, après le contrôle de l'équipement, on reçoit un joli sac à dos du partenaire Mizuno.
De retour, à la maison la pression monte, préparation du sac et des affaires à prendre en plus de celles obligatoire (2 lampes dont 1 frontale + pile de rechange, genouillère pour éviter de mettre un corsaire, bonnet, gant, coupe vent, pansements, couverture de survie, abricots secs, dosettes Fenioux, Tuc bacon, strap, téléphone, IPod, poche de 2L avec Malto Fenioux) au final, pas loin de 3kg...et l'impression d'oublier des choses.
Samedi 14 Mars: c'est le jour J, temps sec avec 10/12°C d'annoncé, peut être un peu de soleil, le temps idéal!!
Dernier préparatif, maillot, cuissard, manchette, manchon Booster et forerunner 405, massage au Musclor tonifiant + pommade anti-frottement sur les pieds et scotchs aux tétons, je suis fin prêt à m'affronter!!
11h35: Virginie et les filles me dépose à la base de loisir, le parking est plein, des trailers dans tous les coins, ça s'agitent, une certaine euphorie plane...
Dans quelques heures, les visages seront sûrement différent. Je me dirige avec mon sac de change vers le départ et la tente prévue pour le ramassage de tout les sacs. Le mien est balancée en vrac sur le haut de la pile, je ne suis pas sûr de retrouver mes affaires à l'arrivée...On verra qu'au final l'organisation a été irréprochable, de mon point de vue en tout cas.
Une présentation du plateau est faite par le speaker, apparemment du beau monde à répondu présent pour cette 2éme édition, ça stimule!
On se place dans le sas de départ, dernier briefing de l'organisateur, je suis trop loin pour entendre, les chevaux s'élancent, c'est partis pour quelques heures de promenade...
Il faut sortir de l'aire de départ sans se mettre une cheville en vrac car c'est un vrai champs de patate! puis on récupère rapidement le sentier qui borde l'étang de St Quentin en Yvelines pour en faire le tour, un petit groupe s'est déjà détaché, et une ribambelle de trailers se répartissent déjà en un cordon de plusieurs centaines de mètres, c'est chouette!!
A la sortie de la base de loisir, on traverse Montigny le Bretonneux en enjambant au passage la voie ferrée via un pont piétonnier, les derniers 50 mètres sont rentrer en résonance sous le passage des coureurs, on a l'impression qu'on va se faire catapulter, limite flippant!!
Après un peu de bitume, on retrouve rapidement les chemins en descendant sur les étangs de la minière, le peloton s'effiloche de plus en plus, l'ambiance est bonne. Je croise un collègue, Nicolas qui remonte à contre sens, il prépare le marathon de Paris. D'après lui, une zone assez boueuse est en approche. Quelques petites montées et descentes plus loin, ces sentiers boueux sont moins pire que ce que je craignait, ceux ci pouvant être contournés.
Je suis déjà en vue du 21éme km et son 1er ravitaillement à Buc. Je n'ai pas vu passer cette première partie, une petite alerte d'ampoule a malgré tout fait son apparition au pied gauche, au bout d'un orteil. Je modifie mon appuie au sol pour éviter de "griffer" le sol dans les montées et limiter cette échauffement un peu prématuré à mon goût. Je m'efforce de garder l'appui de mon pied bien à plat lors des grimpettes, ce qui permet de plus de ne pas trop tirer sur les mollets. La route est encore longue, il vaut mieux prévenir!!
21éme Km: 1h57', 296éme
Je retrouve nos suiveurs, Régine, Patrick et Bertrand, je me désaltère un coup, mange 2/3 morceaux de chocolat, une madeleine.
Je ne fais pas l'appoint de mon camelback, je pense avoir suffisamment d'eau pour aller jusqu'au prochain ravitaillement. Je ne m'attarde donc pas trop et repars pour ce qui représente à mes yeux la portion la plus dangereuse!! Pendant 30km nous serons en autonomie, donc pas de droit à l'erreur possible concernant la gestion de l'alimentation qui sera primordiale pour arriver au bout. De plus, ce 21éme km sonne la fin de la partie de circuit que je connaissais donc maintenant, place à l'aventure!!!
Et ça commence bien avec un gros taquet pour remonter sur le haut du bois de Versailles, une alternance de single et de chemin forestier nous amène dans le bois de Vélizy après avoir traversé Versailles au niveau du Pont Colbert. C'est d'ailleurs à ce moment que je dépasse les 28kms de courses représentant mon maximum effectué durant les 8 dernières semaines.
Quelque part dans le bois de Meudon, alors que je suivais la file de coureurs remontant un long faux plat, j'entends siffler dans mon dos, je me retourne et aperçoit un trailer nous faisant signe. On s'est trompé!!! Les boules je viens de courir au moins 500mètres pour rien...Ni une ni deux, je reviens sur mes pas et m'aperçoit que jusqu'a cet instant je ne faisais que suivre les différents coureurs me précédent. Grave erreur!! Toujours chercher les balises, ça m'apprendra. Il ne me reste plus qu'a redoubler des grappes de coureurs, qui plus est, sur un single étroit...restons zen!! Je retrouve plusieurs fois Régine, Bertrand et Patrick sur le circuit, ce qui redonne toujours un peu de boost pour continuer, ils m'informent par la même occasion de la progression de mes compères Didier, Bruno et Jean Pierre, apparemment quelques signes de fatigue se font ressentir de leur côté.
Passage du 42éme km en 4h20, j'appelle Virginie pour lui donner mon état d'avancement et ma prévision d'arrivée sur Paris, elle doit venir me retrouver à l'Arrivée.
50éme Km: 5h09', 107éme
Le ravitaillement du 50éme niché sur une petite butte arrive à point nommé, les réserves commençaient à s'épuiser aussi bien en liquide qu'en solide.
D'un point de vue musculaire, ça commence à bien tirer aussi !!! Un Gentil Organisateur se propose de remplir mon camelback pendant que je m'alimente, c'est très appréciable à un moment où la lucidité n'est plus forcément de mise.
Je profite d'une chaise pour prendre "le temps" de boire une soupe, qui au passage à un peu le goût de cramé, pas grave ça revigore un peu, mais aussi de manger, surtout du salé, jambon de pays, saucisson, fromage pour ne pas saturer l'organisme en sucre....
Les coureurs arrive plus disséminés maintenant, beaucoup grimace et s'étirent dans tous les sens. Moi je suis bien, assis!! J'essai toutefois de ne pas trop m'attarder pour garder l'influx. Le fait de me relever me demande déjà un bel effort, et la remise en route est un peu branlante. Il me faudra bien 500 mètres pour retrouver une foulée convenable.
Petit passage urbain avec la traversée de Chaville, puis foret domaniale de Fausses Repose avant d'arriver sur les haras de Jardy.
63éme Km: 6h28', 82éme
La zone de ravitaillement est rejointe après avoir fait le tour du haras.
Je retrouve Bertrand avec qui j'échange un peu, ça fait du bien de parler un peu lorsqu'on est seul depuis un petit moment. Il m'aide à me ravitailler, essentiellement en sucré, pas de remplissage liquide, je décide aussi d'enfiler mon coupe vent avant de repartir car ça commence à se rafraîchir sérieusement.
Après avoir donné rendez vous à Bertrand à l'arrivée, je repars sur une bonne allure. Une certaine euphorie physique me permet d'accélérer, je ne sens plus mes jambes, c'est la fête. Je longe la propriété de Johnny assez conséquente de l'extérieur, vu du GPS c'est carrément un domaine...Puis c'est déjà le passage dans le Parc de Saint Cloud, je suis transcendé par la vue de deux coureurs en ligne de mire facilité par quelques ligne droite. Je les rattrape, les double et nous voici déjà au dernier ravitaillement.
Ces ravitaillements rapprochés sur la fin de parcours contribuent à garder une bonne motivation.
70éme Km: 7h07', 74éme
Ce ravitaillement se situe sur l'esplanade du Parc de Saint Cloud dominant tout Paris, c'est magnifique, surtout que la nuit tombe et que Paris s'éclaire. Il est temps aussi d'enfiler ma frontale car on ne voit plus grand chose. Ce n'est pas le moment de se mettre une cheville en vrac. Je ne m'attarde pas trop car je me sens bien et prêt à en finir le plus rapidement possible. Je reprends donc la direction de Paris, qui s'effectue d'emblée par une descente en lacée, comme un col de montagne. Je m'aperçoit en bas que les 2 coureurs qui me suivent ont du faire une coupe franche, vu la vitesse qu'ils sont revenus dans mes pattes...Après quelques zigzag sur les trottoirs, les passages piétons, passage d'un pont en cherchant le balisage dans cette jungle urbaine subite, on se retrouve sur les quais. On longe les péniches, en faisant attention de ne pas se faire décapiter par des cordes traversant le sentier. Arrivée au pont d'Issy les moulineaux, on fait une incartade par l'Ile St Germain et là c'est le bonheur, on court sur un petit sentier recouvert de ce qui ressemble à de l'écorce de pin et qui fournit un super amorti.
Cela fait du bien car l'impact au sol commence à devenir douloureux.
La sortie de l'Ile St Germain marque le début de l'interminable finish sur les quais ou la Tour Eiffel semble ne jamais se rapprocher, je passe devant des péniches où des gens super sapé viennent passer la soirée, ils me regardent passer, y'a comme un petit décalage!!
Passage sur le quai André Citroën, et enfin j'aperçois les escaliers remontant "a la surface". Là c'est super tripant, on se retrouve d'un coup dans la foule, les gens nous encourage, on a l'impression d'être une star, on traverse le chapiteau par une estrade ou notre nom est donné par le speaker avant d'atteindre le pilier où des vigils me demandent d'ouvrir mon sac?? Un contrôle d'équipement inopiné? Non c'est juste le plan vigipirate!! Ouf car moi je suis pressé d'en finir, je récupère le ticket permettant d'accéder au 1er étage et c'est parti pour la dernière ligne droite ou plutôt dernière montée...La plus redoutée au départ car on passe d'une foulée à plat à une foulée verticale, je crains un peu les crampes mais finalement après avoir commencer à monter les marches 2 par 2, je finis en m'aidant de la balustrade. La succession des paliers est un peu pénible mais se fait relativement bien. Dernière série, j'aperçois mon beau père pour la photo finish, et c'est la délivrance, je franchis la ligne en 8h11' à la 75éme place.
Toute la pression retombe d'un coup, je suis déchiré, je ne peux plus me plier.
S'ensuit une longue, très longue attente au niveau de l'ascenseur, au milieu des touristes qui nous regarde comme des extra terrestre!!
Je rejoins le parvis au bout d'un bon 1/4 d'heure, 20 minutes afin d'aller me restaurer sous le chapiteau. Le buffet proposé est très correct, à condition d'avoir faim, ce qui n'est pas mon cas! Dommage les pâtisseries étaient séduisante...
C'est aussi un vrai chemin de croix pour aller jusqu'au gymnase qui n'est pourtant qu'a 300 mètres mais chaque pas est maintenant un vrai supplice!! J'ai les cuisses détruites!
Douche, massages...la journée s'achève sur de super souvenirs, et une belle expérience.
Pour info, mon Forerunner 405 donnée pour 6h d'autonomie max à tenue la totalité de l'épreuve !! avec un réglage à 15% de contraste et sans utiliser les différents écrans de visualisation.
Je m'inscrit donc le 05 Novembre 2008, le quota des 1000 participants étant rempli fin Novembre !!
C'est le début de l'aventure...
Après une coupure forcée d'un mois (TFL genou droit survenue a la suite de la course des 4 Châteaux de St Rémy les Chevreuse) avec 1 séance de mésothérapie le 16 Décembre. Je reprends tout doucement le 26 Décembre 2008 par 30 min de footing, histoire de voir si ma gentille TFL est toujours là!! Ca passe ou ça casse, et ça passe, je peux donc commencer tout doucement le planning que je me suis fixer, à savoir: 2x 30min la semaine et 45min/1h le samedi, le dimanche étant consacré à ma sortie de vélo (min 3h30).
10 Janvier 2009, Reblessure,grrrr!!!!, cette fois c'est mon genou gauche qui souffre du syndrome TFL. Après une sortie euphorique (11 de moyenne sur 1h15 de course) sur des chemin enneigé mais sur sol gelé, mon corps m'a rappelé à l'ordre, mon médecin me dit arrête la CaP et continue le vélo!!. Grosse interrogation quant à la suite des événements, la préparation voir la participation à l'Ecotrail risque d'être compromise... Je décide quand même de continuer et de m'octroyer 10 jours de coupure totale. La reprise est cette fois plus raisonnable, les entraînement seront vraiment basés sur le rythme prévu pour l'Ecotrail (10km/h de moyenne), le but étant de ne plus se blesser et surtout de ne pas compromettre non plus ma saison de vélo. Les semaines s'égrènent et mes temps de course à pied ne dépassent pas 1h, l'appréhension psychologique de la blessure est toujours présente.
Le mercredi 18 Février, je me décide à faire une sortie test avec mes 2 collègues Bruno et Jean Pierre inscrits eux aussi à l'Ecotrail. (Plaisir-Les Béviaires / 24km / 2h20 de course) Les 2-3 derniers km ont été un peu dure mais le rythme assez soutenu, grosse satisfaction par contre, pas de douleurs aux genoux!! Je vais pouvoir donc attaquer sereinement la dernière moitié de préparation.
A part les périostites récurrente, les 4 dernières semaines se dérouleront de cette manière: 1 fois 1heure + 1fois 30min/45min la semaine, 2h à 2h30 le samedi et 4h mini de vélo le dimanche. 3x1h la semaine à 15 jours de l'objectif et puis plus rien le dernière semaine, histoire de me refaire les jambes à neuf et aussi me redonner l'envie! Un sentiment de lassitude s'étant installer depuis quelques jours. Il est temps que le jour J arrive...
Vendredi 13 Mars: Retrait des dossards sous la Tour Eiffel dans un chapiteaux monté pour l'occasion, après le contrôle de l'équipement, on reçoit un joli sac à dos du partenaire Mizuno.
De retour, à la maison la pression monte, préparation du sac et des affaires à prendre en plus de celles obligatoire (2 lampes dont 1 frontale + pile de rechange, genouillère pour éviter de mettre un corsaire, bonnet, gant, coupe vent, pansements, couverture de survie, abricots secs, dosettes Fenioux, Tuc bacon, strap, téléphone, IPod, poche de 2L avec Malto Fenioux) au final, pas loin de 3kg...et l'impression d'oublier des choses.
Samedi 14 Mars: c'est le jour J, temps sec avec 10/12°C d'annoncé, peut être un peu de soleil, le temps idéal!!
Dernier préparatif, maillot, cuissard, manchette, manchon Booster et forerunner 405, massage au Musclor tonifiant + pommade anti-frottement sur les pieds et scotchs aux tétons, je suis fin prêt à m'affronter!!
11h35: Virginie et les filles me dépose à la base de loisir, le parking est plein, des trailers dans tous les coins, ça s'agitent, une certaine euphorie plane...
Dans quelques heures, les visages seront sûrement différent. Je me dirige avec mon sac de change vers le départ et la tente prévue pour le ramassage de tout les sacs. Le mien est balancée en vrac sur le haut de la pile, je ne suis pas sûr de retrouver mes affaires à l'arrivée...On verra qu'au final l'organisation a été irréprochable, de mon point de vue en tout cas.
Une présentation du plateau est faite par le speaker, apparemment du beau monde à répondu présent pour cette 2éme édition, ça stimule!
On se place dans le sas de départ, dernier briefing de l'organisateur, je suis trop loin pour entendre, les chevaux s'élancent, c'est partis pour quelques heures de promenade...
Il faut sortir de l'aire de départ sans se mettre une cheville en vrac car c'est un vrai champs de patate! puis on récupère rapidement le sentier qui borde l'étang de St Quentin en Yvelines pour en faire le tour, un petit groupe s'est déjà détaché, et une ribambelle de trailers se répartissent déjà en un cordon de plusieurs centaines de mètres, c'est chouette!!
A la sortie de la base de loisir, on traverse Montigny le Bretonneux en enjambant au passage la voie ferrée via un pont piétonnier, les derniers 50 mètres sont rentrer en résonance sous le passage des coureurs, on a l'impression qu'on va se faire catapulter, limite flippant!!
Après un peu de bitume, on retrouve rapidement les chemins en descendant sur les étangs de la minière, le peloton s'effiloche de plus en plus, l'ambiance est bonne. Je croise un collègue, Nicolas qui remonte à contre sens, il prépare le marathon de Paris. D'après lui, une zone assez boueuse est en approche. Quelques petites montées et descentes plus loin, ces sentiers boueux sont moins pire que ce que je craignait, ceux ci pouvant être contournés.
Je suis déjà en vue du 21éme km et son 1er ravitaillement à Buc. Je n'ai pas vu passer cette première partie, une petite alerte d'ampoule a malgré tout fait son apparition au pied gauche, au bout d'un orteil. Je modifie mon appuie au sol pour éviter de "griffer" le sol dans les montées et limiter cette échauffement un peu prématuré à mon goût. Je m'efforce de garder l'appui de mon pied bien à plat lors des grimpettes, ce qui permet de plus de ne pas trop tirer sur les mollets. La route est encore longue, il vaut mieux prévenir!!
21éme Km: 1h57', 296éme
Je retrouve nos suiveurs, Régine, Patrick et Bertrand, je me désaltère un coup, mange 2/3 morceaux de chocolat, une madeleine.
Je ne fais pas l'appoint de mon camelback, je pense avoir suffisamment d'eau pour aller jusqu'au prochain ravitaillement. Je ne m'attarde donc pas trop et repars pour ce qui représente à mes yeux la portion la plus dangereuse!! Pendant 30km nous serons en autonomie, donc pas de droit à l'erreur possible concernant la gestion de l'alimentation qui sera primordiale pour arriver au bout. De plus, ce 21éme km sonne la fin de la partie de circuit que je connaissais donc maintenant, place à l'aventure!!!
Et ça commence bien avec un gros taquet pour remonter sur le haut du bois de Versailles, une alternance de single et de chemin forestier nous amène dans le bois de Vélizy après avoir traversé Versailles au niveau du Pont Colbert. C'est d'ailleurs à ce moment que je dépasse les 28kms de courses représentant mon maximum effectué durant les 8 dernières semaines.
Quelque part dans le bois de Meudon, alors que je suivais la file de coureurs remontant un long faux plat, j'entends siffler dans mon dos, je me retourne et aperçoit un trailer nous faisant signe. On s'est trompé!!! Les boules je viens de courir au moins 500mètres pour rien...Ni une ni deux, je reviens sur mes pas et m'aperçoit que jusqu'a cet instant je ne faisais que suivre les différents coureurs me précédent. Grave erreur!! Toujours chercher les balises, ça m'apprendra. Il ne me reste plus qu'a redoubler des grappes de coureurs, qui plus est, sur un single étroit...restons zen!! Je retrouve plusieurs fois Régine, Bertrand et Patrick sur le circuit, ce qui redonne toujours un peu de boost pour continuer, ils m'informent par la même occasion de la progression de mes compères Didier, Bruno et Jean Pierre, apparemment quelques signes de fatigue se font ressentir de leur côté.
Passage du 42éme km en 4h20, j'appelle Virginie pour lui donner mon état d'avancement et ma prévision d'arrivée sur Paris, elle doit venir me retrouver à l'Arrivée.
50éme Km: 5h09', 107éme
Le ravitaillement du 50éme niché sur une petite butte arrive à point nommé, les réserves commençaient à s'épuiser aussi bien en liquide qu'en solide.
D'un point de vue musculaire, ça commence à bien tirer aussi !!! Un Gentil Organisateur se propose de remplir mon camelback pendant que je m'alimente, c'est très appréciable à un moment où la lucidité n'est plus forcément de mise.
Je profite d'une chaise pour prendre "le temps" de boire une soupe, qui au passage à un peu le goût de cramé, pas grave ça revigore un peu, mais aussi de manger, surtout du salé, jambon de pays, saucisson, fromage pour ne pas saturer l'organisme en sucre....
Les coureurs arrive plus disséminés maintenant, beaucoup grimace et s'étirent dans tous les sens. Moi je suis bien, assis!! J'essai toutefois de ne pas trop m'attarder pour garder l'influx. Le fait de me relever me demande déjà un bel effort, et la remise en route est un peu branlante. Il me faudra bien 500 mètres pour retrouver une foulée convenable.
Petit passage urbain avec la traversée de Chaville, puis foret domaniale de Fausses Repose avant d'arriver sur les haras de Jardy.
63éme Km: 6h28', 82éme
La zone de ravitaillement est rejointe après avoir fait le tour du haras.
Je retrouve Bertrand avec qui j'échange un peu, ça fait du bien de parler un peu lorsqu'on est seul depuis un petit moment. Il m'aide à me ravitailler, essentiellement en sucré, pas de remplissage liquide, je décide aussi d'enfiler mon coupe vent avant de repartir car ça commence à se rafraîchir sérieusement.
Après avoir donné rendez vous à Bertrand à l'arrivée, je repars sur une bonne allure. Une certaine euphorie physique me permet d'accélérer, je ne sens plus mes jambes, c'est la fête. Je longe la propriété de Johnny assez conséquente de l'extérieur, vu du GPS c'est carrément un domaine...Puis c'est déjà le passage dans le Parc de Saint Cloud, je suis transcendé par la vue de deux coureurs en ligne de mire facilité par quelques ligne droite. Je les rattrape, les double et nous voici déjà au dernier ravitaillement.
Ces ravitaillements rapprochés sur la fin de parcours contribuent à garder une bonne motivation.
70éme Km: 7h07', 74éme
Ce ravitaillement se situe sur l'esplanade du Parc de Saint Cloud dominant tout Paris, c'est magnifique, surtout que la nuit tombe et que Paris s'éclaire. Il est temps aussi d'enfiler ma frontale car on ne voit plus grand chose. Ce n'est pas le moment de se mettre une cheville en vrac. Je ne m'attarde pas trop car je me sens bien et prêt à en finir le plus rapidement possible. Je reprends donc la direction de Paris, qui s'effectue d'emblée par une descente en lacée, comme un col de montagne. Je m'aperçoit en bas que les 2 coureurs qui me suivent ont du faire une coupe franche, vu la vitesse qu'ils sont revenus dans mes pattes...Après quelques zigzag sur les trottoirs, les passages piétons, passage d'un pont en cherchant le balisage dans cette jungle urbaine subite, on se retrouve sur les quais. On longe les péniches, en faisant attention de ne pas se faire décapiter par des cordes traversant le sentier. Arrivée au pont d'Issy les moulineaux, on fait une incartade par l'Ile St Germain et là c'est le bonheur, on court sur un petit sentier recouvert de ce qui ressemble à de l'écorce de pin et qui fournit un super amorti.
Cela fait du bien car l'impact au sol commence à devenir douloureux.
La sortie de l'Ile St Germain marque le début de l'interminable finish sur les quais ou la Tour Eiffel semble ne jamais se rapprocher, je passe devant des péniches où des gens super sapé viennent passer la soirée, ils me regardent passer, y'a comme un petit décalage!!
Passage sur le quai André Citroën, et enfin j'aperçois les escaliers remontant "a la surface". Là c'est super tripant, on se retrouve d'un coup dans la foule, les gens nous encourage, on a l'impression d'être une star, on traverse le chapiteau par une estrade ou notre nom est donné par le speaker avant d'atteindre le pilier où des vigils me demandent d'ouvrir mon sac?? Un contrôle d'équipement inopiné? Non c'est juste le plan vigipirate!! Ouf car moi je suis pressé d'en finir, je récupère le ticket permettant d'accéder au 1er étage et c'est parti pour la dernière ligne droite ou plutôt dernière montée...La plus redoutée au départ car on passe d'une foulée à plat à une foulée verticale, je crains un peu les crampes mais finalement après avoir commencer à monter les marches 2 par 2, je finis en m'aidant de la balustrade. La succession des paliers est un peu pénible mais se fait relativement bien. Dernière série, j'aperçois mon beau père pour la photo finish, et c'est la délivrance, je franchis la ligne en 8h11' à la 75éme place.
Toute la pression retombe d'un coup, je suis déchiré, je ne peux plus me plier.
S'ensuit une longue, très longue attente au niveau de l'ascenseur, au milieu des touristes qui nous regarde comme des extra terrestre!!
Je rejoins le parvis au bout d'un bon 1/4 d'heure, 20 minutes afin d'aller me restaurer sous le chapiteau. Le buffet proposé est très correct, à condition d'avoir faim, ce qui n'est pas mon cas! Dommage les pâtisseries étaient séduisante...
C'est aussi un vrai chemin de croix pour aller jusqu'au gymnase qui n'est pourtant qu'a 300 mètres mais chaque pas est maintenant un vrai supplice!! J'ai les cuisses détruites!
Douche, massages...la journée s'achève sur de super souvenirs, et une belle expérience.
Pour info, mon Forerunner 405 donnée pour 6h d'autonomie max à tenue la totalité de l'épreuve !! avec un réglage à 15% de contraste et sans utiliser les différents écrans de visualisation.
mardi 16 mars 2010
lundi 15 mars 2010
Préparation Ecotrail 2010 terminée !! Place aux chiffres !!
Cette dernière semaine sera consacrée à refaire du jus et à réparer tout les petits bobos ( TFL genou droit, périostite gauche, ampoules pas cool !!!) et à surtout retrouver une bonne motivation pour courir sereinement.
Donc, pour résumé, 10 semaines de préparation pour 382,1 kms parcourus en 25 sorties, ce qui donne en moyenne 15,3 km/par sortie, à raison de 2,5 sorties (en moyenne toujours!!!)
Pour comparer: les chiffres 2009: J'avais effectué 292,1 kms en 25 sorties, ce qui donnait 11,7 km/sortie en moyenne, pour un résultat de 8h11 min au 1er étage de la Tour Eiffel....
La préparation CaP a été un peu plus studieuse mais le complément Vélo n'a pas été aussi important que l'année passé, 1120 kms pour 724 kms cette année.
Donc le verdict, Samedi soir.....
Donc, pour résumé, 10 semaines de préparation pour 382,1 kms parcourus en 25 sorties, ce qui donne en moyenne 15,3 km/par sortie, à raison de 2,5 sorties (en moyenne toujours!!!)
Pour comparer: les chiffres 2009: J'avais effectué 292,1 kms en 25 sorties, ce qui donnait 11,7 km/sortie en moyenne, pour un résultat de 8h11 min au 1er étage de la Tour Eiffel....
La préparation CaP a été un peu plus studieuse mais le complément Vélo n'a pas été aussi important que l'année passé, 1120 kms pour 724 kms cette année.
Donc le verdict, Samedi soir.....
dimanche 14 mars 2010
14/03/10 Sonchamp - 5éme
Retour sur cette première course de ma saison vélo. A ma grande surprise, cela ne s'est pas si mal passé...
Ce matin, 2 degrés, glagla !!! pas d'échauffement, simplement un petit massage à la pommade chauffante et hop sur la ligne de départ où je me mets en dernière position pour mieux me protéger dans les roues. 13 tours de 6 kms sont prévus.
Dès le départ, Benoit du club se porte seul en tête, 1 tour plus tard, c'est Guy Dauphin qui le rejoint et un peu plus loin 2 autres coureurs, ça commence à s'exciter dans le peloton et les attaques fusent... Gerald part seul et rejoint les 4 coureurs de tête. Là ça sent vraiment mauvais car je pensais pas que ça partirais si tôt, d'autant plus que les gars du peloton ont déjà l'air de tirer la langue. Au bénéfice d'une bosse je contre une attaque et parviens à rentrer seul après un gros gros effort sur 2km. Je me fais les tripes mais j'ai bien fait car c'est la bonne, j'ai plus qu'a en chier le reste de la course...car j'ai quand même un gros manque de kilométrage (forcément avec 650 kms depuis le début d'année, faut pas réver) et donc de vélocité. C'est surtout dans les bosses et les relais que je sens le manque, ça pique les cuisses!!
Bref, je m'accroche pendant toute la course mais sans surprise je ne peux pas prendre part à la bagarre finale et laisse partir dans la dernière bosse. 5éme à l'arrivée, c'est une vrai satisfaction en regard de ma préparation réduite de cet hiver et aussi des jambes un peu lourde dû à ma dernière grosse séance de CaP d'hier (23 km à 12,5km/h de moyenne...)
Ce matin, 2 degrés, glagla !!! pas d'échauffement, simplement un petit massage à la pommade chauffante et hop sur la ligne de départ où je me mets en dernière position pour mieux me protéger dans les roues. 13 tours de 6 kms sont prévus.
Dès le départ, Benoit du club se porte seul en tête, 1 tour plus tard, c'est Guy Dauphin qui le rejoint et un peu plus loin 2 autres coureurs, ça commence à s'exciter dans le peloton et les attaques fusent... Gerald part seul et rejoint les 4 coureurs de tête. Là ça sent vraiment mauvais car je pensais pas que ça partirais si tôt, d'autant plus que les gars du peloton ont déjà l'air de tirer la langue. Au bénéfice d'une bosse je contre une attaque et parviens à rentrer seul après un gros gros effort sur 2km. Je me fais les tripes mais j'ai bien fait car c'est la bonne, j'ai plus qu'a en chier le reste de la course...car j'ai quand même un gros manque de kilométrage (forcément avec 650 kms depuis le début d'année, faut pas réver) et donc de vélocité. C'est surtout dans les bosses et les relais que je sens le manque, ça pique les cuisses!!
Bref, je m'accroche pendant toute la course mais sans surprise je ne peux pas prendre part à la bagarre finale et laisse partir dans la dernière bosse. 5éme à l'arrivée, c'est une vrai satisfaction en regard de ma préparation réduite de cet hiver et aussi des jambes un peu lourde dû à ma dernière grosse séance de CaP d'hier (23 km à 12,5km/h de moyenne...)
samedi 13 mars 2010
vendredi 12 mars 2010
Reprise vélo à Sonchamp
Reprise ce Dimanche de la saison route.
Départ de la course en 1ére catégorie à 8h30; objectif: la jouer fine, faire du rythme, essayer de tenir les meilleurs le plus longtemps possible et surtout ne pas chuter car on sait bien que les premières courses sont toujours extrêmement nerveuse.
Avec 650kms dans les jambes, ce sera une première de participer à une course avec si peu de préparation !!
Ca va faire du bien d'avoir d'autres douleurs que celles ressenties depuis plusieurs semaines du fait de la préparation CaP.;-)
Je vous raconterais...
Départ de la course en 1ére catégorie à 8h30; objectif: la jouer fine, faire du rythme, essayer de tenir les meilleurs le plus longtemps possible et surtout ne pas chuter car on sait bien que les premières courses sont toujours extrêmement nerveuse.
Avec 650kms dans les jambes, ce sera une première de participer à une course avec si peu de préparation !!
Ca va faire du bien d'avoir d'autres douleurs que celles ressenties depuis plusieurs semaines du fait de la préparation CaP.;-)
Je vous raconterais...
jeudi 11 mars 2010
Equipements Ecotrail
Voila pour ceux qui me demandent toujours ce que je mets dans mon sac, mes poches, sur le dos, aux pieds...un aperçu relativement complet mais non-exhaustif de mon paquetage !!! (je compléterais au fûr et à mesure)
Mes pieds:
Mes pieds:
En bas:
En haut:
Mon sac:
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