vendredi 26 juillet 2019
L'Étape du Tour 2019 en vidéo!
Un beau tracé encore une fois cette année pour l'Étape du Tour, j'ai pris beaucoup de plaisir et laisser pas mal de forces dans le beaufortin et la vallée des Bellevilles!!Je vous propose de m'accompagner comme si vous y étiez et peut être vous lancer en 2020 sur cette belle épreuve!! Enjoy!
jeudi 18 juillet 2019
L'Étape du Tour 2019
Cette année, je remets le couvert sur L'Étape du Tour qui aura lieu dimanche 21 Juillet entre Albertville et Val Thorens, 135km pour 4560m de D+
La forme est là, même si je suis toujours embêté par mon inflammation du muscle piriforme (quesako: voir ICI). Cela me gêne dès que je veux mettre de l'intensité en position assise sur la selle mais je vais gérer mon effort et ça devrait bien se passer!! :-)
La forme est là, même si je suis toujours embêté par mon inflammation du muscle piriforme (quesako: voir ICI). Cela me gêne dès que je veux mettre de l'intensité en position assise sur la selle mais je vais gérer mon effort et ça devrait bien se passer!! :-)
Pour me suivre, c'est facile, il suffit de cliquer sur ce lien et de renseigner mon dossard (536)
mardi 9 juillet 2019
Vidéo du Grand Duc de Chartreuse
Une édition sous le signe de la chaleur, les organismes auront été soumis a rude épreuve!
lundi 1 juillet 2019
Trail du Grand Duc de Chartreuse, une édition caniculaire!!
Un passage en Chartreuse dont on se souviendra longtemps!
La chaleur caniculaire s'est invitée sur la course et aura pesé lourd sur les organismes!
Pour cette 30éme édition du Grand Duc, la première pour moi sur ce massif, l'organisation nous avait préparé un parcours au petits oignons, renouvelé en grande partie car c'est aussi ce qui fait ça force, la possibilité de proposer aux coureurs une multitude de sentiers tout aussi jolis les uns que les autres.
Après une petite nuit, où j'ai l'impression de ne pas avoir fermé l'oeil, on se présente avec Sandrine et Stéphan au départ de la course à St Laurent du Pont. 5h pour le 80km et 6h pour le 48km.
Avant de rentrer dans le sas de départ, contrôle des sacs, couverture de survie, casquette et réserve liquide de 1l obligatoire.
5h précise, le petit peloton s'élance vers la montagne, je retrouve Nico avec qui j'avais aussi pris le départ de l'UTMB en 2015, ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas revu!
Il est encore tôt et pourtant la température est déjà élevée, une vingtaine de degré, on sue à grosse gouttes en se dirigeant vers les gorges du Guiers Mort.
Le premier sentier nous vaut un petit bouchon, pas bien méchant, le temps que tout le monde se mette en ordre de marche.
On emprunte sur cette portion bon nombre de passerelles et de passages longeant le torrent, la couleur de l'eau est superbe par endroit, ça donne envie d'y plonger!
On retrouve aussi pas mal de portions asphaltées, sur la route du Col de Porte, ce n'est pas forcément désagréable a ce moment de la course car ça nous permet d'avancer un peu plus vite alors que le soleil n'est pas encore sorti et qu'il ne nous brûle pas.
L'occasion aussi de faire un petit coucou à mon pont!!
km12,4 - La Diat, premier ravitaillement, je ne m'attarde pas trop, je remplis simplement une de mes flasques ayant encore suffisamment dans ma poche à eau et repars en direction des premières grosses rampes.
Après 3h20 d'effort, j'arrive à l'Oratoire d'Orgeval sur la route de Charmant Som, la vue est superbe avec Chamchaude face à nous. on se restaure un peu, les bénévoles sont aux petits soins comme sur tout le parcours d'ailleurs. Ça aura été un plaisir de discuter avec eux à chacun des ravitaillements.
On prend de plus en plus de hauteur, laissant entrevoir l'étendu de ce massif de Chartreuse. Avec la chaleur, la brume s'est bien installée dans le paysage, limitant la visibilité aux massifs plus éloignés comme Belledonne.
Km30 - Col de la Charmette, la progression se fait souvent au soleil maintenant mais l'altitude permet de trouver un peu d'air et ce n'est pas déplaisant!! J'ai enfilé ma saharienne pour éviter de brûler dans le coup et puis ça brasse un peu l'air de surcroit!
En route vers l'ascension de la Grande Sure, le point culminant du parcours à 1920m, un aller retour sur un chemin technique où il faut être attentif à la pose des pieds et aux coureurs qui redescendent.
Là haut, le panorama à 360° est somptueux.
Je rencontre Bruno Lavit, photographe hors pair à qui l'on doit de superbes clichés sur les courses de la région.
Quelques photos et hop je bascule dans la descente en direction de St Laurent du Pont. On traverse de beaux alpages fleuris avant de s'enfoncer dans la forêt.
C'est une partie que je redoutais un peu car on descend 1500m de dénivelé négatif d'un coup et la dernière fois que ça m'est arrivé sur le Trail du Ventoux, un de mes genoux n'avait pas bien apprécié!! Cette fois, j'ai essayé de me préparer un peu plus depuis 1 mois en privilégiant le travail de montée/descente, et le cassage de fibres.
Plus on descend, plus la chaleur se fait présente, et l'air devient irrespirable. On cherche de l'air, la respiration est haletante!
L'entrée dans St Laurent du Pont est tout sauf une délivrance, il marque la fin de la première partie du parcours.
Après 7h30 d'effort, je vient d'effectuer 48km.
On fait un tour de la ville, qui aurait pu être éviter selon moi au vue de la chaleur atroce qu'il fait, pour rejoindre le stade de départ et le ravitaillement. Pas beaucoup de zone d'ombre et la réflexion de la chaleur par le bitume est à peine soutenable, une fille vacille devant moi, elle n'est pas bien mais s'évertue à courir manquant de tomber à terre. Sa mère est là et la raisonne pour finir en marchant.
sur le stade, la tente de ravitaillement est en plein soleil, et pas une brise d'air pour respirer, je suis asphyxier!
Je remplis mes flasques au plus vite, me fait asperger d'eau et repart rapidement. Ce passage était juste intenable avec une température avoisinant certainement 40°C.
Je repart dans la montagne par une portion ascendante qui nous fait prendre plus de 800m de D+. Je me prend une bonne claque d'un coup, amplifié par la chaleur, je sue à grosses gouttes et cherche de l'air qui manque inexorablement, surtout en sous bois. C'est mon chemin de croix. Il me faudra plus de 2h pour effectuer les 10km me séparant du ravitaillement au col de la Sarriette.
L'eau se fait malheureusement absente sur cette portion, pas un torrent ou une source pour se rafraîchir, un moment très dur à passer.
J'ai la tête qui tourne par moment et surtout une grosse envie de dormir je crois. Je paye cash ma micro nuit!
Au col de la Sariette, je décide de me poser 15min pour reprendre mes esprits et me refaire une petite santé. Pour couronner le tout, mon estomac commence à être lui aussi chamboulé!
Je reprends la route après cette pause plus ou moins salvatrice en direction du Col de Léchaud.
On fini par retrouver un peu d'air sur les hauteurs, malgré que l'on soit en plein soleil sur les derniers km de l'ascension. La petite brise fait un bien fou!
Km62, c'est la bascule, et on file vers La Ruchère et son ravito. Le plus gros est maintenant derrière nous.
Cette partie était très sympa même si la fatigue ne m'a pas permis d'en profiter à fond, les paysages étaient toujours aussi beau!
Juste avant d'arriver à La Ruchere, l'une de mes chaussures subit l'assaut d'une branche, mesh out!! Dommage pour une paire de chaussure qui n'avait pas un mois, 178km au compteur...
Au ravito, km67, je suis accueilli par un jet d'eau, top, ça remet les idées en place.
L'estomac n'est toujours pas au mieux, je refais juste le plein de liquide et je trace car j'ai envie d'en terminer au plus vite maintenant.
Sauf que sur le profil du parcours, il reste des petits "pics" insignifiant sur le papier mais représentant pourtant des bons petits coup de cul en vrai!! Ça remet un bon coup au moral! Heureusement j'arrive encore à pas mal courir dans les descentes et je rejoins Stéphan un peu plus loin, il a été dévié du parcours pour pouvoir rentrer dans les délais.
On finira tout les deux cette dernière partie, c'était cool et ça a permis de se motiver l'un l'autre!
Un dernier passage dans le Guiers, du pure plaisir fraicheur, avant de revenir à nouveau au stade de St Laurent du Pont.
Finisher!!
82km en 15h16', sous une chaleur torride, je suis séché mais content!!!
Bravo à tous ceux et celles qui en ont fini, une course qui valait double dans ces conditions.
Merci à l'organisation qui m'a permis de découvrir ce beau massif et à tout les bénévoles qui ont su faire apprécier tout ces petits moments passé en leur compagnie!
Encore une belle aventure qui touche à sa fin, rendez vous dans quelques jours pour le reportage vidéo!! ;-)
Resté connecté sur mes réseaux sociaux, Youtube, Facebook, Instagram ou Strava!
Pour cette 30éme édition du Grand Duc, la première pour moi sur ce massif, l'organisation nous avait préparé un parcours au petits oignons, renouvelé en grande partie car c'est aussi ce qui fait ça force, la possibilité de proposer aux coureurs une multitude de sentiers tout aussi jolis les uns que les autres.
Après une petite nuit, où j'ai l'impression de ne pas avoir fermé l'oeil, on se présente avec Sandrine et Stéphan au départ de la course à St Laurent du Pont. 5h pour le 80km et 6h pour le 48km.
Avant de rentrer dans le sas de départ, contrôle des sacs, couverture de survie, casquette et réserve liquide de 1l obligatoire.
5h précise, le petit peloton s'élance vers la montagne, je retrouve Nico avec qui j'avais aussi pris le départ de l'UTMB en 2015, ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas revu!
Il est encore tôt et pourtant la température est déjà élevée, une vingtaine de degré, on sue à grosse gouttes en se dirigeant vers les gorges du Guiers Mort.
Le premier sentier nous vaut un petit bouchon, pas bien méchant, le temps que tout le monde se mette en ordre de marche.
On emprunte sur cette portion bon nombre de passerelles et de passages longeant le torrent, la couleur de l'eau est superbe par endroit, ça donne envie d'y plonger!
On retrouve aussi pas mal de portions asphaltées, sur la route du Col de Porte, ce n'est pas forcément désagréable a ce moment de la course car ça nous permet d'avancer un peu plus vite alors que le soleil n'est pas encore sorti et qu'il ne nous brûle pas.
L'occasion aussi de faire un petit coucou à mon pont!!
km12,4 - La Diat, premier ravitaillement, je ne m'attarde pas trop, je remplis simplement une de mes flasques ayant encore suffisamment dans ma poche à eau et repars en direction des premières grosses rampes.
Après 3h20 d'effort, j'arrive à l'Oratoire d'Orgeval sur la route de Charmant Som, la vue est superbe avec Chamchaude face à nous. on se restaure un peu, les bénévoles sont aux petits soins comme sur tout le parcours d'ailleurs. Ça aura été un plaisir de discuter avec eux à chacun des ravitaillements.
On prend de plus en plus de hauteur, laissant entrevoir l'étendu de ce massif de Chartreuse. Avec la chaleur, la brume s'est bien installée dans le paysage, limitant la visibilité aux massifs plus éloignés comme Belledonne.
Km30 - Col de la Charmette, la progression se fait souvent au soleil maintenant mais l'altitude permet de trouver un peu d'air et ce n'est pas déplaisant!! J'ai enfilé ma saharienne pour éviter de brûler dans le coup et puis ça brasse un peu l'air de surcroit!
En route vers l'ascension de la Grande Sure, le point culminant du parcours à 1920m, un aller retour sur un chemin technique où il faut être attentif à la pose des pieds et aux coureurs qui redescendent.
Je rencontre Bruno Lavit, photographe hors pair à qui l'on doit de superbes clichés sur les courses de la région.
Quelques photos et hop je bascule dans la descente en direction de St Laurent du Pont. On traverse de beaux alpages fleuris avant de s'enfoncer dans la forêt.
Plus on descend, plus la chaleur se fait présente, et l'air devient irrespirable. On cherche de l'air, la respiration est haletante!
L'entrée dans St Laurent du Pont est tout sauf une délivrance, il marque la fin de la première partie du parcours.
Après 7h30 d'effort, je vient d'effectuer 48km.
On fait un tour de la ville, qui aurait pu être éviter selon moi au vue de la chaleur atroce qu'il fait, pour rejoindre le stade de départ et le ravitaillement. Pas beaucoup de zone d'ombre et la réflexion de la chaleur par le bitume est à peine soutenable, une fille vacille devant moi, elle n'est pas bien mais s'évertue à courir manquant de tomber à terre. Sa mère est là et la raisonne pour finir en marchant.
sur le stade, la tente de ravitaillement est en plein soleil, et pas une brise d'air pour respirer, je suis asphyxier!
Je remplis mes flasques au plus vite, me fait asperger d'eau et repart rapidement. Ce passage était juste intenable avec une température avoisinant certainement 40°C.
Je repart dans la montagne par une portion ascendante qui nous fait prendre plus de 800m de D+. Je me prend une bonne claque d'un coup, amplifié par la chaleur, je sue à grosses gouttes et cherche de l'air qui manque inexorablement, surtout en sous bois. C'est mon chemin de croix. Il me faudra plus de 2h pour effectuer les 10km me séparant du ravitaillement au col de la Sarriette.
L'eau se fait malheureusement absente sur cette portion, pas un torrent ou une source pour se rafraîchir, un moment très dur à passer.
J'ai la tête qui tourne par moment et surtout une grosse envie de dormir je crois. Je paye cash ma micro nuit!
Au col de la Sariette, je décide de me poser 15min pour reprendre mes esprits et me refaire une petite santé. Pour couronner le tout, mon estomac commence à être lui aussi chamboulé!
Je reprends la route après cette pause plus ou moins salvatrice en direction du Col de Léchaud.
On fini par retrouver un peu d'air sur les hauteurs, malgré que l'on soit en plein soleil sur les derniers km de l'ascension. La petite brise fait un bien fou!
Km62, c'est la bascule, et on file vers La Ruchère et son ravito. Le plus gros est maintenant derrière nous.
Cette partie était très sympa même si la fatigue ne m'a pas permis d'en profiter à fond, les paysages étaient toujours aussi beau!
Juste avant d'arriver à La Ruchere, l'une de mes chaussures subit l'assaut d'une branche, mesh out!! Dommage pour une paire de chaussure qui n'avait pas un mois, 178km au compteur...
L'estomac n'est toujours pas au mieux, je refais juste le plein de liquide et je trace car j'ai envie d'en terminer au plus vite maintenant.
Sauf que sur le profil du parcours, il reste des petits "pics" insignifiant sur le papier mais représentant pourtant des bons petits coup de cul en vrai!! Ça remet un bon coup au moral! Heureusement j'arrive encore à pas mal courir dans les descentes et je rejoins Stéphan un peu plus loin, il a été dévié du parcours pour pouvoir rentrer dans les délais.
On finira tout les deux cette dernière partie, c'était cool et ça a permis de se motiver l'un l'autre!
Un dernier passage dans le Guiers, du pure plaisir fraicheur, avant de revenir à nouveau au stade de St Laurent du Pont.
Finisher!!
82km en 15h16', sous une chaleur torride, je suis séché mais content!!!
Merci à l'organisation qui m'a permis de découvrir ce beau massif et à tout les bénévoles qui ont su faire apprécier tout ces petits moments passé en leur compagnie!
Encore une belle aventure qui touche à sa fin, rendez vous dans quelques jours pour le reportage vidéo!! ;-)
Resté connecté sur mes réseaux sociaux, Youtube, Facebook, Instagram ou Strava!
Inscription à :
Articles (Atom)