mardi 3 avril 2012

01/04/2012 - Trail du Josas

1er Avril, pas de poisson caché en ce dimanche matin, juste 35km à parcourir !! Et en prime, un froid soudain (1°C) contrastant avec la douceur printanière de ces derniers jours.
En route pour le trail du Josas dans la jolie commune de…Jouy en Josas. Pour une fois, on a prévu large, j’arrive avec les 2 JP à 8h pétantes sur le parking jouxtant le gymnase (en fait un terrain de foot stabilisé), et bien nous en a pris car 5 minutes après, la meute de coureurs arrive et la queue aux dossards s’allonge rapidement. Limités à 900 dossards, cette épreuve est devenue un incontournable de la région mais ce matin elle est un peu victime de son succès car l’affluence provoque un retard à l’allumage et le départ est décalé de 20 minutes…Ouch, je ne vais pas être en avance chez belle maman !!
Après un bref échauffement où je croise quelques connaissances, on retrouve Régine et Bruno dans la foule, pour eux c’est le 23km….et pour nous c’est déjà l’heure !
Le 35km part en premier, suivi donc du 23km et enfin de la nouvelle épreuve, un 12km.
Le départ est donné, je pars calmement car j’ai une douleur/gêne depuis quelques temps au niveau de l’aisne lorsque je lève la jambe, donc risque minimum. Devant c’est parti à fond, la course se décante rapidement. Dans les premiers km, traversant le parc d'HEC, je retrouve Juan Carlos Prada, un super coureur longue distance et très sympa de surcroit. On discute 2mn et je continue mon chemin, en remontant un à un tous les coureurs partis trop rapidement.
Le  parcours tournicote dans tous les sens et je suis vite perdu sur ce terrain que je ne connais pas si bien que ça finalement.
Vers le 5éme km, je rattrape à la faveur d’une côte, un concurrent avec qui je vais passer quasiment le reste de la course. En effet, sa foulée déroule bien mieux que la mienne et sa technique en descente fait la différence alors qu’à l’inverse, il perd tout son avantage dans les côtes où je reprends la tête. Au final on aurait fait un bon coureur en mixant nos qualités !!
Premier ravito au dixième km rapidement atteint, je m’aperçois que je n’ai pas trop bu, ce n’est pas bien ! Je teste pour la première fois en course mon porte bidon, qui me permet de faire l’appoint  sans perdre trop de temps. Ce n’est pas mal comme solution sur ce genre de format de course, j’ai juste eu besoin de le resserrer un peu par moment car j’avais l’impression que ça ballotait un peu trop mais sinon nickel, le dos reste sec !!
Après avoir traversé l’A86, on attaque tout une partie dans la forêt domaniale de Versailles, côté Viroflay et je me rends compte qu’on parcoure une bonne partie des sentiers de l’Ecotrail mais à l’envers, ça me remémore de bons souvenirs.
Le parcours est finalement assez roulant et pas trop cassant car les quelques grosses montées sèches sont espacés par de longues portions permettant de se refaire une santé et où il est donc difficile de faire la différence, surtout pour moi qui apprécie plutôt le D+.
Bref, pour cette fois-ci, je n’en demanderais pas plus vu ma condition, le profil me convient très bien. Je surveille juste de temps à autre mon allure au GPS pour travailler à rythme régulier et soutenu, ce que je n’ai pas fait depuis fort longtemps.
Les étangs de la Minière, là je connais !! on entame le retour, l’allure est bonne et je continue de rattraper les concurrents un à un.
Je passe à proximité du 1er ravito de l’Ecotrail au bord de la Bièvres, souvenirs toujours. Ensuite on continue de longer un moment ce cours d’eau et je me souviens qu’a un moment donner, il va falloir le franchir les pieds dans l’eau….pas glop !
27éme km, je m’attendais à une traversée dans la largeur, c’est à dire 4m, que nenni, il faut descendre dans la flotte jusqu'aux mollets puis passer dans un long tunnel passant sous les arcades de Buc, au beau milieu de l’eau glacé.
Après au moins 50m, on remonte sur les berges par le biais d’une petite échelle, et s’ensuit une bonne grimpette de marches.
 Cette « surprise » m’a scié les jambes, l’eau trop froide et surtout la lourdeur des chaussures gorgées y sont pour beaucoup.
Les  3 derniers kms vont être un chemin de croix….on a rattrapé le final du parcours, commun aux 3 distances et je suis planté dans les ruelles des hauteurs de Jouy.
On termine le technique sur une bonne série de marche à descendre, ça finit de me détruire les cuisses.
Enfin l’arrivée, je me retourne et termine juste devant 2 coureurs arrivant comme des fusées.
33,5km au GPS, 2h45’ et classé 21éme, pas si mal !!
Pas mécontent quand même, car je n'ai pas trop senti ma douleur à l'aisne et pas eu de crampes intempestives malgré le peu de fond des dernières semaines. Cest de bonne augure pour l’Ardéchois dans 4 semaines…
En attendant, j'ai les cuisses explosées...!!!


4 commentaires:

  1. Il te reste juste à t'entrainer à manger des mygales et t'es bon pour kholanta !!!!! Sympa ce parcours, je ne connais pas cette epreuve. De mon côté rien de neuf, t'as eu mon SMS ?
    A+
    David

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  2. Ca reste toujours un super trail pour commencer l'année (en tout cas pour moi. Je me suis également bien amusé sur le 23 kms. Dommage que nous n’ayons pas cette fameuse partie dans l'eau, car ca me plait bien....

    Bon l'année prochaine je testerai le 35 alors.

    a+

    Benoit

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