lundi 30 mai 2011

Récapitulatif S21

28/05/11 - Trophée de la solidarité à Elancourt


Samedi, c’était la guerre à la Clef de St Pierre….

Heureusement, pas de blessés, l’infirmerie veille !!

Que dire d’autres sinon?? A part un mal de tête à force de tourner en rond, et une course en partie loupé pour ma part…
Néanmoins, rien d’étonnant, malgré ma petite forme du moment, il faut avoir fait pas mal de critérium pour prendre le rythme et s’en sortir sur un circuit comme celui-ci car les relances étaient nombreuses et le vent bien présent.
32 tours à effectuer et dès le 4éme tours, je laisse filer le champion régional suivi de Guy Dauphin, ils sont trois devant et dans le peloton plus de réaction, la course est bâchée,  moi je suis asphyxié !!
Il me faudra pas mal de tours pour me refaire une santé, et lorsque je trouve une ouverture, je me retrouve seul dans le vent, la lutte est perdue d’avance.

Devant, l’écart s’est creusé, et le peloton navigue à une bonne minute de retard, ce qui est énorme sur un circuit de 2,5km.
A la mi-course, je prends un relais appuyé en tête du peloton, Dédé Urbanek m’emboîte le pas, la machine est en marche !! Je m’accroche au prix d’un gros effort et ne quitte plus des yeux sa roue arrière, il fait un demi-tour de folie et lorsqu’enfin il se relève, je me retourne, plus que Ludovic Lenoir de Trappes dans la roue, le trou est fait sans surprise !!

Maintenant il faut trouver la force de se relayer efficacement et à trois, ça revient vite, c’est une vrai souffrance !
On arrive tant bien que mal à gratter une vingtaine de secondes sur l’échappée puis plus rien, on est au taquet.

Derrière le peloton à exploser aussi et un groupe d’une dizaine de coureurs est en « chasse-patate » à 10 secondes. Après 6/7 tours à lutter à trois, on abandonne et on réintègre le petit groupe de chasse, on peut à nouveau respirer. Mais la bataille m’a laissé des séquelles, je suis à la limite des crampes aux mollets, les nombreux changements de rythmes, comme ce virage à 180° n’y sont pas pour rien.

La lassitude s’est maintenant chargée de ma démotivation, je compte les tours, surtout que l’entente dans le groupe est très mauvaise.
Dernier tour, l’allure ne flanche pas, ça ne frotte pas trop et je reste dans les 5 premiers au cas où !
Un coureur démarre aux 500 mètres, personne n’y va pensant qu’il sera repris…. Avant dernier virage, je prends les choses en mains aux 300 mètres et lâche mes dernières forces pour lancer le sprint à Dédé qui est calé dans ma roue, 150 mètres, il déboite et va chercher la 4éme place. Moi je dois faire dans les 10...

Devant, chapeau bas, l’échappée aura tenu toute la course, Guy s’impose de belle manière, félicitations !!
(Merci à Jean-Philippe pour les prises de vue, de beaux souvenirs!!)

vendredi 27 mai 2011

Trophée de la solidarité

Demain, je serais sur le trophée de la solidarité à Elancourt. Des courses et animations toute l'après-midi.
Je prendrais le départ de la course des 1ére catégorie à 19h sur un circuit de 2,7km à parcourir 30 fois.

lundi 23 mai 2011

22/05/2011 - Chpt départemental 78 à Gambaiseuil

« Ne pas baisser les bras tant que la ligne n’est pas franchie » telle est la morale à retenir de ce championnat des Yvelines.
Lorsque Rémi, notre secrétaire club et brillant coureur nouvellement promu 1ére caté (sans compter ses qualités de réparateur de boyau en urgence !!! ;-)) m’a parlé début Mai de cette course, ce n’est pas tant le championnat qui m’a attiré mais surtout le circuit de Gambaiseuil avec sa fameuse bosse en deux temps que je connais par cœur. De plus, j’avais déjà pu goûter à la victoire par le passé sur ce même parcours, au terme d’une course contrôlée à la perfection, me laissant de somptueux souvenirs.
L’objectif étant défini et la course à pied mise de côté par obligation, il fallait s’entrainer sérieusement pour trouver ou retrouver une condition de compétiteur aguerri, 3 semaines pour cela. Je ne partais pas non plus de zéro puisque j’avais déjà pris un peu de caisse en course à pied, mais surtout de l’endurance car ralenti par cette TFL tenace au genou (quasi-indolore sur le vélo).
Il ne me restait « plus qu’à » faire du rythme et du fractionner lors de mes sorties à vélo. C’est mes collègues du groupe de Bullion qui en ont un peu fais les frais, désolé les gars !!!
Est-ce un bien ou un mal, je n’aurais par contre pas pu me jauger sur une course dans ce délai pour cause de planning légèrement encombré !
C’est donc en pleine phase de forme ascendante que j’aborde cette course, tous les voyants sont au vert, même au niveau du vélo, ma roue arrière arborant fièrement son nouveau boyau !
J’arrive sur le terrain de jeu vers 8h45, le départ n’étant qu’a 10h20, pour une fois j’ai vu large et comme à mon habitude je vagabonde à droite, à gauche à discuter avec les copains et les vieilles connaissances comme Pascal Barthélémy que je n’avais pas vu depuis longtemps. J’effectue aussi, en guise d’échauffement, quelques tours de roues avec Manu Rouet, qui reprend tout comme moi.
Bientôt l’heure du départ, le frangin est venu m’encourager, on se positionne derrière le peloton des 20-29 ans partant 5mn avant nous. Nous sommes quatre du club, Benoit, Gérald, Eric et moi-même dans ce peloton des 30-39ans où l’esprit est plutôt fin stratège. 5 tours d’un circuit de 16,5km sont au programme avec la fameuse cote en deux paliers de Gambaiseuil, au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée.
Le parcours:

Benoit m’a prévenu, il est sur la première ligne et il veut faire le départ, moi je suis en queue avec Arnaud Chatelin qui me raconte ses récents déboires.
Ca y est, c’est le départ, Benoit part comme une balle……malheureusement pour lui, le peloton n’est pas décidé à le laisser filer tout de suite, il est repris après 3/4km. C’est alors qu’un gars de Buchelay contre et creuse, personne ne réagit, l’écart est fait et le peloton est décidé à faire le premier tour à un train de sénateur (30/35km/h). Il faut dire aussi que le vent souffle assez fort sur les trois quart du circuit et personne ne veut prendre la chasse à sa charge (c’est dur à dire ça !!). Il faut attendre la petite cuvette avant St Léger pour voir une nouvelle escarmouche mais sans conséquence autre que de terminer l’échauffement car l’accélération a été brutale, le ressenti n’est d’ailleurs pas terrible à ce moment là.
A l’approche de la première ascension, la tension est palpable, chacun essaye de se replacer à l’avant du peloton. On attaque la descente sur Gambaiseuil, pour aborder le passage que je n’aime pas et mon vélo non plus : le passage pavé du village. Ca tabasse dure et un de mes bidons se fait la belle !! Ça commence mal ! Pas le temps de pleurer, la pente s’élève et j’ai fortement envie de secouer tout ce petit monde, je me contiens, on franchit le premier palier, puis à l’attaque de la partie finale, j’accélère franchement pour tenter l’extraction d’une échappée, résultat : je me retrouve seul ! Je poursuis mon effort espérant que ça explose derrière mais il n’en est rien, le peloton chasse et reviens rapidement.
Et là, c’est le drame ….!! Je me fais contrer comme un bleu, Romuald Rio affublé de Gérald dans sa roue déboulent sur le gauche et laissent tout le monde sur place. Connaissant les gaillards, ce n’est pas bon du tout. L’écart se creuse rapidement, le club d’Houdan prend en charge la poursuite pour limiter la casse mais les échappée qui sont maintenant 3 à l’avant continue de s’éloigner pour sortir de notre ligne de mire. L’ascension suivant, je remets le couvert et cette fois ci en insistant, le peloton se morcelle et on se retrouve un groupe de 8/10 coureurs. On essaie avec Manu  et Arnaud d’organiser un peu la poursuite mais Manu se prend une réflexion du type « c’est tout à l’heure qu’il fallait y aller », c’est vrai que l’échappée parait hors de portée maintenant, peut être 1mn30 ou 2mn d’avance et certains coureurs se résignent vite en prenant des relais tout ramollo…..Tant pis, on est quand même quelques uns à ne pas s’être levé pour faire 20km de course, alors on relaye tant bien que mal.
Le troisième tour se passe dans une entente plus ou moins organisé, quant à l’entame du quatrième tour, on revoit apparaître un groupe devant, c’est l’échappée qui a repris le peloton des 20-29ans. On continue sur notre lancée grappillant seconde par seconde, mètre par mètre, pour revenir finalement sur le groupe lors de la quatrième et avant dernière ascension. Ils sont cuits !! Je les dépasse sur les derniers mètres de la bosse et j’entends que Romuald Rio est partis seul et possède 1mn d’avance. J’essaie de motiver les troupes, mais il n’y a plus beaucoup de répondant à part Manu, un gars de Gambais et un autre de Vélizy, on est 4 à tirer la bonne quinzaine de gus grimaçant ou bluffant !!
De mon côté, plus ça va et mieux je me sens, les jambes sont là et en apercevant Rio effectuer des gestes pour se décontracter au loin, je me rends compte que la course est loin d’être perdu et que la stratégie que j’avais dans la tête depuis une bonne semaine pourrait bien se révéler efficace. L’expérience acquise au fil des années laisse à penser que je n’ai aucune chance de gagner dans une arrivée groupé, la solution réside dans un finish en solitaire, et dans mes pensées, le seul endroit qui se prête à une attaque susceptible de concrétiser la démarche, c’était la cuvette précédent St Léger, il reste environ 6km derrière, c’est largement jouable en ayant les jambes. Je n’ai rien à perdre et j’attends patiemment en prenant tout de même des relais appuyé pour combler le plus gros du retard sur Rio.
On arrive à la dite cuvette, Romuald Rio est maintenant à moins de 20 secondes, tout près, un gars d’Houdan entame la petite bosse, c’est le moment que je choisis pour m’arracher sur la gauche de la route, personne dans la roue, cool ! Je continue l’accélération dans ce long faux plat pour revenir rapidement au niveau de Rio que je dépasse en l’encourageant, il prend 5 mètres mais revient au courage, mon compteur s’emballe, 45, 46, 47 km/h, Whaouh, je sens plus mes jambes, derrière ça a réagi mais trop tard, il y en a partout.
Ce n’est pas le moment de se désunir, je prends le virage à 90° de l’entrée de St Léger à la limite de la sortie de route, me faisant une petite frayeur au passage. C’est la dernière ligne droite du circuit, je donne tout ce que j’ai sur la première partie en légère montée car je sais qu’après c’est quasiment que de la descente, j’ai des jambes de folies et ne demande aucun relais à Romuald Rio qui est calé dans ma roue. Il passe quand même 2 fois mais il n’a plus de jus, et la vitesse chute de 2/3 km/h à chaque passage m’obligeant à repasser rapidement, pas grave, c’est le geste qui compte et Romuald est un guerrier tout comme moi, jamais vaincu !!
A l’entame de la dernière montée vers l’arrivée, je jette un dernier coup d’œil en arrière, plus personne, c’est entre lui et moi, je l’emmène à un bon train sur le premier palier de la bosse. Il s’accroche, je doute et lui demande comment il se sent, « je suis mort, j’ai mal au dos !! », on s’arrange alors plus ou moins: pour lui le maillot (il fallait avoir effectué 4 courses cette année pour pouvoir prétendre au titre de Champion des Yvelines) et pour moi la gagne. J’attaque le dernier palier, lui ne s’accroche pas ne voulant pas ou ne pouvant plus, il avait l’air quand même bien entamé…et je peux alors enfin savourer et lever les bras !!! Enorme !

Bruno Chiche qui ouvrait la course à moto et avec qui j’avais discuté à maintes reprises de cet objectif a tout vu du dénouement et me congratule tout comme Rémi qui vient aussi de finir sa course,  4éme, déçu d’être passé si près du podium. Un grand merci pour avoir dépanné ma roue dans un temps record, ce qui m’a permis d’être au top durant la course.

Next stage : le trophée de la solidarité organisé par mon club Samedi prochain à Elancourt.

Trophée de la solidarité

Samedi 28 Mai, mon club, le VCME organise à Elancourt le trophée de la solidarité. Plusieurs courses et manifestations tout au long de la journée.
Je prendrais part à la dernière course de la journée à 19h. Ce n'est pas le profil de course que je préfère mais ce sera pour la bonne cause ! Venez nombreux!!

Récapitulatif S20

dimanche 22 mai 2011

And the winner is.....

ME !!! hihihihi!
Ce matin, au Championnat des Yvelines à Gambaiseuil, j'ai réussi à concrétiser mon objectif par rapport aux 4 dernières semaines d'entrainements, c'est bien la première fois que ça m'arrive!! C'est méga trippant!! J'ai gagné en plus avec la manière aux termes de 5 tours de 16,5km bouclé en 2h05 à quasiment 40km/h de moyenne, une grosse satisfaction malgré un départ plutôt raté.....mais je vous raconterai tout ça en détail dans le CR à suivre cette semaine...

vendredi 20 mai 2011

Bracelet de survie !

Pour les plus prévoyants ou en remplacement du "power balance":
http://data-vitae.com/

Boyau or not Boyau

Un boyau ne crève jamais…et bah si !! J’en ai fait la malencontreuse expérience hier soir !!
J’ai voulu sortir mes belles roues Corima, histoire de tester la mécanique avant la course de dimanche, car je ne les utilise que trop rarement faute à cette appréhension de me dire « et si jamais je crève, comment ça se passe ?? » Mal !!! Alors que je venais de faire 1 heure, sur le chemin du retour, à Coignières, pfffffffffffffffffff !!! Et merde ! Crevaison de l’arrière, mais pas de panique, j’ai prévu ma super bombe anti-crevaison. Je descends du vélo, inspecte le boyau qui était, je l’avoue, bien fatiguer aussi ! Une belle coupure, rien à redire. Je sors ma bombe, et là, c’est le drame ! Je n’ai pas pris, volontairement, ma trousse de réparation avec chambre à air de rechange et rustines, normal, puisque je suis en boyaux et pas en pneus sauf que je réalise que j’avais aussi dedans l’embout adaptable pour passer de valves schrader (type vtt) en valve presta (type route) et c’est justement une valve schrader sur le tuyau de la bombe, dommage !
Pas de téléphone non plus et quand bien même, il n’y aurait personne qui puisse m’aider à cette heure ci. Tant pis, je regonfle un peu et repars en délestant la roue arrière, c'est-à-dire en danseuse, 50 mètres après, je suis à nouveau à plat, ce n’est pas une crevaison lente…Le retour va être long. Je roule à 2 à l’heure en évitant bien entendu toutes les aspérités de la route, mais par moment je serre les dents en entendant les poks, les routes sont meilleures sur Elancourt que sur Maurepas !. J’avance tant bien que mal, l’avantage du boyau, c’est qu’il reste quand même bien en place sur la largeur de la jante, ce qui la protège et évite aussi un déjantage intempestif. Au bout d’1/2 heure, j’arrive enfin à la maison, je regarde si la jante n’a pas morfler, non ouf !! Le boyau par contre est mort…Piètre expérience qui me fait regretter l’usage de pneu malgré le rendement exceptionnel d’un boyau.
Avis à la population, je recherche quelqu’un qui pourrait me remonter un boyau neuf maintenant !!

mercredi 18 mai 2011

Podologue running

Le 14 Juin prochain, j'irais voir Eric Benguerbi au cabinet de podologie du sport de la Garenne Colombes, suite à la recommandation de plusieurs personnes autour de moi.
Les podologues de ce cabinet ont l'air très compétent, j'espère que les nouvelles semelles seront miraculeuses et à la hauteur de mes attentes!!
http://www.podologiedusport.com/

mardi 17 mai 2011

Groupe de Bullion

Un petit tour de vélo??
Moi je roules avec le groupe de Bullion...un bon petit groupe pour faire du rythme et se retrouver entre copains!!
RDV les mardi et Jeudi à 18h10 au lieu-dit Ronqueux sur le plateau de Bullion, pour ma part, vous m'y trouverez principalement les mardi...

samedi 14 mai 2011

Trail des Cerfs

Demain, je serais sur le trail des Cerfs....mais en spectateur de ma femme et des 2 collègues qui sont aussi de la partie!!
Côté genou, je sens encore légèrement la gêne au réveil le matin puis plus rien la journée, ça à l'air d'aller dans le bon sens...même si je préfère me donner encore 15 jours d'arrêt pour être parfaitement remis.
Par ailleurs, je réfléchis déjà aux épreuves sur Juin, ça me manque déjà, surtout en ayant fini sur le sublime trail de l'Ardéchois.

Et côté vélo, je suis sur la pente ascendante, je me sens de mieux en mieux à chaque sortie. Ce matin j'ai fait de l'intensité tout seul, 2h45' et 33km/h de moyenne à l'arrivée avec un bon vent toute la sortie!! Même pas mal!! J'espère être au point pour le Week-end prochain à Gambaiseuil....

mardi 10 mai 2011

Championnat Départemental Ufolep le 22 Mai

Ca y est, bonne nouvelle, j'ai retrouvé un objectif à court terme, le championnat départemental cycliste qui aura lieu à Gambaiseuil, sur un circuit que je connais bien puisque j'y ai déjà levé les bras!! Une boucle de 16km à parcourir 5 fois avec la belle bosse en deux temps de Gambaiseuil, j'espère être au niveau ce week-end là....

Trail des Cerfs

Une belle course Dimanche prochain à proximité, sans moi, dommage!!

Recapitulatif S18

Vélo, vélo, vélo....

mardi 3 mai 2011

30/04/11 - L'Ardéchois

Superbe l’Ardéchoise !
Telle est la devise de l’épreuve cyclosportive à laquelle j’ai participé à mainte reprise, et qui pourrait s’appliquer sans problème au trail « L’Ardéchois » tant j’ai pris du plaisir.
En ce dernier Weekend d’Avril, le temps est toujours aussi estival, je suis descendu chez mes parents en TGV avec Stephan, mon Beau-frère (2h de retard au passage sur un trajet qui dure 2h, ça commençait bien, merci la SNCF !!). Mon frère Julien nous attrape au vol à Lyon et on arrive à Rancony, fief des Poulenard sous un temps plutôt orageux. Pas de crainte toutefois pour le lendemain, Samedi, jour de la course, le beau temps sera au rendez vous.
Comme sur la plupart des courses du Challenge Salomon, on a le droit en plus du dossard et des consignes de courses, au beau Tee-shirt technique Salomon.

Samedi 30 Avril, réveil 5h45, départ 6h20, environ 1h de petite route pour nous mener à ce joli village de Desaignes. Le soleil pointe le bout de son nez, heureusement, car dans la voiture, 5°C seulement sont indiqués. Ben oui, ce n’est quand même pas encore l’été !!
L’organisation à prévu un grand parking en plein champs, ça me rappelle l’Ardéchoise cyclo avec ses 10000 participants convergeant le temps d’une journée sur un minuscule village et squattant tout les champs alentour, impressionnant. Là, c’est une tout autre dimension, mais nous sommes quand même 1300 au départ.
Derniers préparatifs, et nous voici dans les starting-blocks, pour une fois on a même pas été obligé de se stresser !! Cool !

Au moment du départ, je suis inscrit sur le parcours long mais mon choix sur la distance n’est pas encore figé, 34 (1550m D+) ou 57km (2450 D+)? Je suis dans l’incertitude dû à cette foutu TFL qui ne veut pas se passer (c’est plutôt le bonhomme qui ne fait pas ce qu’il faut…) Le truc sympa, c’est que l’organisateur laisse aux coureurs le choix du parcours, celui-ci est commun jusqu’au 29éme km, où il faut tout de même finir par se décider !!
8h00, le départ est donné, on ne peut pas vraiment dire qu’on est bien placé, presque personne derrière nous, il faut attendre de longue minute avant de pouvoir commencer à courir, tant pis, fallait mieux se placer !

Un petit tour du village et hop on commence par monter, monter et toujours monter, j’arrive difficilement à courir car ça bouchonne pas mal, j’en profite alors pour faire une petite pause, c’est encore le moment…

Après 38’ d’effort et 6,5km de montée dans les sous bois, le peloton s’étiole et la pente s’inverse enfin, on attaque alors un beau petit single en descente avec quelques virage relevée, c’est fun !


Côté douleur, la gêne est toujours présente, ma décision est prise alors de partir sur 34km, c’est le choix de la raison, histoire de ne pas compliquer la situation. Pour compenser, je décide de faire la course et de rattraper le maximum de coureur. J’essaie de courir dans les cotes et de bien me lâcher dans les descentes, les sensations sont quand même bonnes, foutu TFL !!
Encore 4 bornes de plus à monter et on atteint le plateau Ardéchois, superbe panorama, les chemins sont sympa et assez roulant. Les genêts en fleur omniprésent, c’est beau !


On longe sur la droite une prairie avec un petit lac et des vaches, on se croirait en Auvergne ! Je gaz et double à tout va, le fait d’avoir toujours du monde en point de mire me booste.
16éme km, on arrive sur le lieu symbole de ce trail : les vestiges de Rochebonne, surplombant la vallée de l’Eyrieux, c’est magnifique et ça vaut bien une petite pause photo !


La descente et hyper technique dans les rochers avec des grosses marches à passer, la vigilance est de mise et le rythme est soudain bien moins rapide.


J’en profite alors pour m’arrêter resserrer mes chaussures et surtout remettre une de mes chaussettes qui commence à tourner autour du pied…pas top.
Je me retrouve à nouveau dans le flow des coureurs sur un petit monotrace où il est impossible de doubler. Tant pis, le paysage vaut le coup d’œil tout comme cette cascade que l’on traverse en s’agrippant à un filin métallique.


On est assez descendu, il faut maintenant réamorcer la montée en traçant le chemin au milieu des genêts, c’est sauvage !! Le chemin s’élargit et je peux à nouveau reprendre une allure offensive et déposer mes collègues du moment.


Les sensations sont toujours bonnes pourtant d’un seul coup, une boule au mollet droit puis idem mollet gauche, arrrgh des crampes !!! Bien longtemps que je n’avais pas connu ça ! Je m’arrête pour marcher et faire passer la contracture, les coureurs que je venais de passer comme une gazelle ont dus se poser des questions ! Heureusement, ça passe rapidement et je repars mais sur un rythme moins fanfaron, c’est fou, à peine 2h d’effort, le manque d’entrainement se fait cruellement ressentir…
L'ambiance dans la course est festive...


C’est marrant car à un moment, dans un coin perdu, on passe quasiment dans le jardin d’une maison où les propriétaires, sur la terrasse, sont en train d’éplucher les carottes, ils sont imperturbable quant aux intrus traversant leur cour, ça doit quand même pas arriver tous les jours !!!
Km 22, c’est le ravito !! Ce n’est pas de refus car la température à fortement monté depuis le petit matin et il ne faut pas plaisanter avec la déshydratation. Je remplis ma poche à eau, peut être même trop car il me restera 1 litre à l’arrivée…1 coup de boisson énergétique (effinov goût chlorophylle) beurk !! Je repasse sur du coca, gâteau sec et fromage et c’est reparti…
Sur ce ravito, j’ai retrouvé un gars de Limours que j’avais rencontré l’année dernière lors du Marathon du Mont blanc, super sympa, on fait un peu de chemin ensemble puis il me laisse filer car il gère son allure pour finir le 57km.
On continue de monter pour atteindre à nouveau le plateau ardéchois et les éoliennes que j’avais déjà remarquées lors de l’ascension après le départ de Desaignes. L’arrivée n’est donc plus très loin et les difficultés terminées puisqu’il ne reste plus qu’une longue descente et quelle descente !! Pas loin de 5km, elle est assez rapide et roulante mais pas question de relâcher l’attention  car il y a beaucoup de caillasse et de différence de niveau. Je me lâche bien en avant et déroule, ça marche car je continue de rattraper du monde. La lucidité commence à manquer chez quelques uns car je suis obliger de les rappeler lorsqu’au détour d’un virage ils empruntent le mauvais chemin…
Dernières pentes dans une prairie tout en dévers avant de rejoindre le bitume et Desaignes. Le changement d’attitude musculaire, passant de la descente au plat, est foudroyant  pour mes mollets qui me paralysie illico sur place, impossible de faire la moindre foulée, je n’arrive plus à courir !! Je fais un peu le pingouin, m’étire contre un poteau mais rien n’y fait, dès que je me remets en route, les mollets se contracte à mort. Le plus rageant, c’est qu’il doit rester moins de 500 mètres !! Je me retourne, une chance pendant ces longues secondes ou minutes, 1 seul coureur me double, je déambule comme je peux pour m’accrocher et termine enfin, ouf !! Je me dis sur le moment que j’ai bien fait de ne pas poursuivre sur le 57 !!
52éme en 3h35’ et 36km à mon GPS, satisfait !!
Steph arrivera en 4h26’ et Julien en 5h30’, 766 concurrent passeront la ligne.

Notre avis est unanime, chouette trail !! C'est clair qu'il faudra que je reviennes faire le 57km...


Le repas d’après course : un Bœuf à la broche !! C’est énorme, je n’avais jamais vu ça.


Après une belle matinée, retour chez les parents où je me teste à la cryothérapie….les jambes dans la piscine qui avoisine les 16°C !!! Ça réveille !
Côté TFL, pas pire mais pas mieux, il est temps maintenant de choisir la voie de la sagesse et de couper une bonne fois pour toute pour je l’espère pouvoir reprendre l’entrainement d’ici cette été.
Place au vélo !


TRAIL L'ARDECHOIS - 2011 from MOUSS PRODUCTION on Vimeo.

Récapitulatif S17